Dans une publication faite sur Facebook depuis le 23 mars dernier, l’internaute Henrick Kazumba affirme que la visite de l’ancien chef de l’Etat Français Nicolas Sarkozy vise de plaider pour la libération du député élu de Masisi , Édouard Mwangachuchu. Le gouvernement congolais a apporté un démenti sur l’ensemble d’objets accordés à la visite de Sarkozy.
« Nicolas Sarkozy ancien président de la République française vient plaider pour la libération de Mwangachuchu donc le mal est profond, mais Fatshi (surnom accordé au Président Tshisekedi, ndlr) reste catégorique », informe cet internaute.
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Une nouvelle démentie par la Présidence
Pourtant, Tinah Salama, Porte-parole du Président de la République avait déjà apporté un éclairage sur le but de la visite du Président Français via son compte certifié Twitter.
« Deux fausses allégations méritant corrections : 1. La venue dans notre pays de l’ancien Président Français n’est aucunement à l’initiative du Président de la #RDC ; 2. Il n’existe aucun projet de médiation dans l’agression rwandaise qui serait confié à Mr Sarkozy », répondait-elle à un tweet du média Africa Intelligence.
Elle a ensuite ajouté qu’ « il serait plus judicieux de contacter les services habilités de la Présidence pourtant disponibles afin de produire des informations fiables. »
Selon Actualité.cd dans l’entourage de Félix Tshisekedi, c’est le même son de cloche: « le président a déjà discuté directement avec son homologue Français. Ce serait aberrant de penser qu’il irait solliciter les services de Nicolas Sarkozy pour échanger avec Emmanuel Macron », ajoute un conseiller du chef de l’Etat congolais.
Le service de communication de l’Ambassade de France a quant à lui dit ne pas être au courant de cette information.
La position de la France dans le conflit opposant Congolais et Rwandais reste préoccupante dans la sphère politique congolaise, qui met en doute sa neutralité. Y associer l’affaire Mwangachuchu qui fait la une au pays, ne peut que renforcer ces doutes et mettre en mal les relations diplomatiques entre la RDC et la France.
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