- Une publication de la journaliste Nancy Kitenge affirme que l’ancien président de la République, Joseph Kabila, va prendre en charge les élections de 2023. La même publication renseigne également que celui-ci aurait proposé Monsengwo comme candidat président de la CENI. Il s’agit des infox.
«RDC Dubai: après virement de millions, Kabila va Prendre en charge les élections de 2023 et propose Mosengo comme candidat à la Ceni», écrit sur son mur Nancy Kitenge dans un post qui a généré 11 partages. Dans les commentaires, personne n’a senti le parfum de l’infox. «Un individu qui hier n’avait rien mais aujourd’hui après avoir été Président de la République prouve qu’il est capable de financer les élections du moment que la République elle-même se recherche pour financer lesdites élections!!! Et l’ignorance des uns leur fera dire que Kabila est généreux envers le Congo», regrette Samy Alemo. Et à Ngoyi Basanga Na Baya d’asséner: «Bonne idée, avec Pp Mosengo il y aura pas la glissement».
Monsengwo trop vieux selon l’entourage de Kabila
Approché par Congo Check, Lubunga Byaombe, chargé des missions de Joseph Kabila s’est dit étonné d’une telle imagination. «Il l’a dit à qui? Et puis vous avez vu l’âge de Mgr Monsengwo?», s’est exclamé ce proche collaborateur du Sénateur à vie
Du côté de la Commission Électorale Nationale Indépendante, CENI, l’on qualifie cette affirmation de «fausse information». Pour la centrale électorale, aucune proposition allant dans ce sens n’a été enregistrée. «Nous n’avons pas reçu une telle offre, c’est juste une fausse information. En plus, même si cela arrivait, cela serait rejeté. Il est inadmissible de laisser un individu financer toute une institution étatique, surtout quand il s’agit des élections et des sensibilités qui s’en suivent», a dit au téléphone de Congo check un des membres de la cellule de communication de la CENI. Il sied de signaler également que Joseph Kabila n’a effectué aucune sortie publique depuis son retranchement à Kashamata puis son bref séjour à l’étranger.
Pour rappel, le climat politique en RDC est actuellement dominé par les suspicions d’un glissement. La tension est monté d’un cran depuis le récent communiqué de la CENCO pour exiger les élections en 2023 et la réplique de la Présidence.