- Mercredi 30 septembre 2020, le media Jeune Afrique a publié l’intégralité d’une interview réalisée avec Vincent Buruta, ministre rwandais en charge des affaires étrangères et de la coopération internationale;
- Vincent Buruta a répondu à la question sur la création d’un tribunal international sur le Congo;
- Les vérifications menées par Congo Check indiquent les propos de Vincent Biruta sont sortis du contexte par certains internautes de la RDC, qui indiquent que ce diplomate s’est opposé à cette initiative.
En effet, le ministre rwandais, préconise dans cette interview une enquête avec des faits sans s’opposer au tribunal sur le Congo-Kinshasa. Vincent Biruta soutient la position du Rwanda, qui conteste les démarches entreprises lors de la rédaction du rapport Mapping, soubassement de militants pour un tribunal pénal international sur la République Démocratique du Congo.
C’est donc le sens erroné des propos du ministre Rwandais qui a été partagé sur Facebook, Twitter et dans les forums Whatsapp. « Rwanda: Vincent Biruta Ministre des AE s’oppose farouchement à la création d’un tribunal sur la RDC, un aveu de culpabilité dans le génocide commis au Congo », peut-on lire sur la page Facebook dénommée To lobela politique officiel.
Pour vérifier ces affirmations, Congo Check a parcouru l’interview de l’hebdomadaire Jeune Afrique et a contacté certains internautes qui ont rependu ce message pour savoir quelle était leur source d’information. Etant donné que toutes ces publications interviennent après la mise en ligne de l’interview de Jeune Afrique, les internautes contactés par Congo check affirment que leur source était bel et bien cet entretien de Jeune Afrique.
Voici ce qu’a dit Vincent Biruta à Jeune Afrique
Congo Check vous propose un extrait de l’interview-Rwanda – Vincent Biruta : « Le rapprochement avec la RDC ne peut pas satisfaire tout le monde »-que vous pouvez lire intégralement ici:
Jeune Afrique : Si le Rwanda n’a rien à cacher sur ce dossier, seriez-vous prêt à soutenir le principe d’un tribunal pénal international sur les crimes commis au Congo, ou proposeriez-vous une alternative ?