Des publications sur Facebook annoncent que le parti politique Ensemble pour la république de l’acteur politique Moïse Katumbi a fait une coalition avec le Front Commun pour le Congo (FCC) de Joseph Kabila. Le post de l’internaute Ngila Dani du 19 juillet précise que cette coalition est née après l’interpellation de Jacky Ndala, président de la Ligue des jeunes du parti de l’ex-gouverneur Moïse Katumbi. Méfiez-vous, il s’agit d’une fausse information.

« Ensemble de Katumbi et le FCC de Kabila forment un nouveau couple politique, une coalition qui a vu le jour juste après l’interpellation de Jacky Ndala », note faussement la publication de Ngila Dani partagée 134 fois.

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Publiée par Ngila Dani sur Lundi 19 juillet 2021

L’infox a été relayée par l’internaute Lisette Lisa Mongendu sur sa page Facebook : 

Approchés par Congo check, premier média de vérification des faits en République démocratique du Congo, les proches du FCC et Ensemble pour la république démentent cette information.

Selon un membre du comité stratégique et de la conférence des présidents du FCC, il n’y a pas eu coalition entre ces deux courants politiques :

« Non, l’information est fausse. Il y a pas jusque-là une coalition entre le FCC et Moïse Katumbi », répond à Congo check, Constant Mutamba membre du comité stratégique et de la conférence des présidents du FCC.

Même réaction côté Ensemble pour la république : « Non, Ensemble n’a pas fait une coalition avec le FCC », note Abel Amundala, coordonnateur adjoint chargé d’adhésions et implantation d’Ensemble pour la république.

En République démocratique du Congo, les relations entre militants ou cadres proches de Moïse Katumbi et ceux du président Felix Tshisekedi se sont compliquées à cause de la proposition de la loi sur la « congolité ». Elles se dégradent davantage suite à l’arrestation, dimanche dernier par l’Agence nationale des renseignements, de Jacky Ndala, le président de la ligue des jeunes d’Ensemble pour la République, qui a été d’ailleurs condamné à deux ans de prison par le tribunal de paix de Kinkole (Kinshasa). Il est condamné  pour ses propos contre la proposition de loi dite sur la « congolité ». Ce texte, s’il était adopté et promulgué, pourrait exclure de la prochaine présidentielle des candidats, comme son leader Moïse Katumbi, qui ne sont pas de père et de mère congolais.

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