Une publication du 31 mai sur le réseau social Facebook annonce la libération de la prison de l’ancien Directeur de Cabinet du chef de l’État, Vital Kamerhe.
C’est sur le compte de Olivier Aganze que ce post a été publié, suscitant ainsi des réactions de la part des internautes en commentaires. Méfiez-vous en, c’est une fausse information.
« Urgent urgent le président de l’Union pour la nation Congolais Vital kamerhe et libre gloire à Dieu » écrit l’auteur de cette publication qui a généré plus de 190 commentaires, 90 mentions j’aime.
Pour vérifier cette information, Congo Check est entré en contact avec le parti politique de Vital Kamerhe, l’Union pour la Nation Congolaise. Des cadres de ce parti ont fait savoir que leur leader n’a pas encore recouvré sa liberté et de préciser qu’ils restent dans l’attente de l’arrêt de la cour de cassation.
Sur des médias congolais visités par votre rédaction, aucune information allant dans le sens de la libération de la prison de Vital Kamerhe n’y figure.
Aussi, sur différents outils utilisés par l’UNC son leader Kamerhe pour communiquer, aucune annonce allant dans ce sens n’a été publiée.
Dans la conclusion des vérifications faites par Congo Check, il a été remarqué que le verdict final est attendu le mardi 15 juin prochain.
Le mardi 1er juin dernier , lors de la poursuite du procès en appel de Vital Kamerhe, les avocats de Vital Kamerhe ont démontré au juge qu’il y avait eu des incohérences lors du premier procès où il avait été condamné à 20 ans des travaux forcés.
Lors de la plaidoirie, ses avocats avaient quitté la salle et la Cour a pris l’affaire en délibéré.
Pour rappel, c’est à l’issue d’un mois d’une procédure historique dite Procès 100 jours, retransmise en direct à la Radio Télévision Nationale Congolaise entre le 11 mai et le 11 juin, que le verdict avait été livré.
Ses co-accusés, notamment l’homme d’affaires libanais Jammal Samih, patron d’Husmal et de Samibo, deux sociétés impliquées dans la construction de logements sociaux pour le programme des 100 jours, et Jeannot Muhima Ndoole, chargé du service import-export à la présidence de la République qui était absent lors du prononcé du verdict avaient ce jour-là été reconnus coupables des faits qui leur étaient reprochés.
Jammal Samih avait comme Vital Kamerhe, écopé de 20 ans de prison et Jeannot Muhima Ndoole à 2 ans.
La justice a également ordonné la confiscation des fonds placés sur les comptes d’Hamida Shatur, Daniel Massaro et Soraya Mpiana ainsi que des propriétés immobilières acquises avec les fonds détournés.