Le réseau de télécommunication Africell a plutôt été créé en Gambie en 2001, et a des filiales notamment en Sierra Léone (depuis 2005), en République démocratique du Congo (depuis 2012) ainsi qu’en Angola (depuis 2022).
Des publications devenues virales sur le réseau social Facebook depuis début février 2024 en République démocratique du Congo, prétendent que le réseau Africell appartient aux rwandais.
Le 13 février 2024, l’internaute Hon Aselo Kwete a publié un post avec une légende qui lit : « Pour ceux qui ne savent pas, Africell appartient aux rwandais ».
Un jour après, le 14 février 2024, une autre publication similaire a été retrouvée dans le groupe Facebook dénommé HEC-Information 24/24, qui dépasse la barre de 36.000 membres.
Une allégation erronée
Congo Check a examiné ces affirmations et ses résultats de recherche ont prouvé qu’elles dénotent des faussetés.
Une recherche avancée avec ces mots clés : « Africell, appartenance, Rwanda » a permis d’aboutir à cet article détaillé, précisant « qu’Africell est un opérateur de réseau mobile appartenant au groupe Africell Holding », qui a démarré comme opérateur en Gambie en 2001. Il a son siège social à Banjul, Capitale de la Gambie, avec des filiales notamment en Sierra Leone, en République démocratique du Congo ainsi qu’en Angola.
Dans son article daté du 02 novembre 2021, le magazine panafricain Jeune Afrique insiste ici que le réseau de télécommunication Africell a comme président et Directeur général (DG), l’américano-libanais Ziad Dalloul.
Le site officiel d’Africell décrit, dans son historique, que cette entreprise de télécommunication a connu son lancement en Gambie en 2001, avant d’étendre ses filiales dans certains autres pays de l’Afrique subsaharienne notamment en Sierra Leone, en République démocratique du Congo voire en Angola. En parcourant toute l’historique, nous n’avons pas pu retrouver une éventuelle liaison d’Africell au Rwanda.
Congo Check a analysé des publications prétendant que le réseau social Africell appartient aux rwandais, et les a trouvé fausses. D’où la nécessité de les détruire si tôt, dans ce contexte où les relations diplomatiques entre la RDC et le Rwanda ne sont plus au bon fixe depuis la résurgence des rebelles du M23 sur le sol congolais depuis plus de deux ans.
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