Lundi 18 octobre, sur la page Facebook « Top information », une publication affirme que l’abbé Donatien Nshole, secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), a déclaré que le Président Félix Tshisekedi, risque de perdre son pouvoir avant les élections de 2023. Méfiez-vous, ses propos ont été déformés.
« J’ai du mal à croire que ce qui s’est passé au Parlement c’est une instruction que Tshilombo a donné au Bureau de l’Assemblée Nationale, ça va se savoir car on va rien lâcher. Si c’est ça, alors ça devient grave et on a maintenant à faire à un nouveau comité central du temps de Mobutu, mais Tshilombo risque de perdre son pouvoir avant même 2023 », note faussement cette publication.

🛑 🇨🇩 Désignation KADIMA ! ABBÉ SHOLE ne décolère pas et tacle sévèrement de nouveau Tshilombo en déclarant ceci << J'ai…

Publiée par Top Informations sur Lundi 18 octobre 2021



L’infox, a été publiée au surlendemain de l’entérinément de Denis Kadima par l’Assemblée nationale comme président de la centrale électorale en République démocratique du Congo. Plusieurs internautes ont tenté de croire à ça parce que bien évidemment l’abbé Donatien Nshole a réagit à cet entièrement qui s’est passé sur fond de contestation de l’opposition qui dénonce un lien entre le Président Félix et l’actuel patron de la CENI. Paul Tshilumba, qui a aussi cru dit en commentaire que « L’abbé Nshole n’a pas un pouvoir de destituer le Président ». Par contre, Oscar Dela, ne croit pas à cette déclaration : « Arrêtez de mensonge, Nshole n’a pas dit ça ».
Approché par Congo check, l’abbé Donatien Nshole indique que ses propos ont été déformés.
Dans une déclaration faite à la Radio Okapi, dimanche 17 octobre, le secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo avait plutôt indiqué que le Président de la République Félix Tshisekedi a encore l’occasion de se rendre crédible par rapport à ses promesses faites à la nation pendant les consultations.L’abbé Nshole qui réagissait à l’entérinément des animateurs de la CENI s’est demandé si le Chef de l’État prendrait la responsabilité de ramener le pays en arrière :
« J’ai du mal à croire que ce qui s’est passé au Parlement, serait les instructions qu’il a données au Bureau [de l’Assemblée nationale]. Ça va se savoir. Si c’est ça, alors ça devient grave et on aurait à faire à un comité central du temps de Mobutu », a regretté le secrétaire général de la CENCO.
Le président congolais a annoncé le 22 octobre avoir décidé de confirmer le choix controversé de Denis Kadima au poste de président de la stratégique commission électorale, malgré l’opposition de l’épiscopat en RDC.
Les prochaines élections au pays sont envisagées en 2023.

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