Dimanche 5 septembre, une publication Facebook de l’internaute « Jr. Kibawa », affirme que le Chef de l’État congolais, et président en exercice de l’Union africaine, Félix Tshisekedi, a interdit à la Radiotélévision nationale congolaise (RTNC) de diffuser toutes les informations qui ont lien avec le coup d’état en Guinée. Méfiez-vous, c’est une fausse information.

« Félix Tshisekedi interdit à la RTNC de diffuser les informations sur la Guinée Conakry », note faussement cette publication.

https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=955117711713410&id=100016455704785

En l’intervalle d’une heure, cette publication avait enregistré une vingtaine de mentions j’aime. En commentaire, les internautes qui ont cru à cette infox ont salué la décision présumée de Félix, qui selon eux vise à ne pas permettre aux congolais « de copier les stratégies des putschistes ».

Voici quelques éléments qui attestent que cette publication est fausse

Approché sur ce sujet par Congo Check, le ministre congolais de la communication a rejeté cette information : « C’est une fakenews » répond Patrick Muyaya, ministre de la communication et porte-parole du gouvernement.

Dans le journal télévisé de la RTNC de ce lundi 6 septembre, présenté à 19 heures (heure) de Kinshasa, le média congolais est d’ailleurs revenu sur le coup d’État en Guinée. Sur ces captures, vous pouvez constater un communiqué de l’Union africaine, dans lequel cette organisation continentale chapeautée par Félix Tshisekedi, condamnait toute prise de pouvoir par la force à Conakry.

Photos :

Contexte

Dimanche 5 septembre, des membres des forces spéciales dirigé par le colonel Mamady Doumbouya, ont affirmé tenir la capitale, Conakry. Elles ont revendiqué l’arrestation du président Alpha Condé. Tôt dans la matinée, des tirs nourris ont retenti dans presqu’île de Kaloum, aux abords du palais présidentiel. Le colonel Mamady Doumbouya, commandant des forces spéciales de l’armée guinéenne qui a mené l’insurrection a livré un message à la radio-télévision nationale annonçant la dissolution des institutions et la création d’un « comité national pour le rassemblement et le développement », le CNRD. Il promet un dialogue inclusif pour écrire une nouvelle constitution.

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