Apparue sur la page Facebook « Kinshasa 24. », une annonce confère à Néhémie Mwilanya, l’ancien directeur de cabinet de Joseph Kabila des propos où il aurait dit qu’il donnerait une somme de 20 000 francs congolais à toute personne qui va prendre part à la marche pacifique de ce samedi. Méfiez-vous ! Il s’agit d’une fausse information. Néhémie Mwilanya n’a pas proféré ce genre des propos, nous lui avons parlé.
« Néhémie Mwilanya (FCC) : toute personne qui va nous rejoindre à la marche pacifique du samedi aura une enveloppe de 20 000 FC. », a lancé Kinshasa 24 sur sa page Facebook.
Beaucoup d’internautes ont été leurrés
Beaucoup d’internautes ont donné crédit à cette information. C’est le cas de John Mbaya, qui a dit :
« Chers congolais c’est une meilleure opportunité d’aller prendre notre argent volé pendant 18 ans Dieu ne dort pas. Je serai le premier pour mon 20.000fc. Mon argent. »
Mutund Kisush Km, a écrit par rapport à cette annonce :
Une enveloppe de 20.000fc hein ? nous serons tous là, je savais déjà que notre argent volé par eux serait remboursé autrement, la preuve est là déjà.
Mais peu ont douté
Même si beaucoup au sein des internautes ont été bernés et dupés par cette infox, peu d’entre ont quand même douté. C’est le cas de Jean Glody Donke qui a écrit :
« Mensonge professionnel ! il faut éviter de fausses informations »
Abordé par Congo Check, Néhémie Mwilanya, l’ancien directeur de cabinet de Joseph Kabila a nié ces propos.
A la question de savoir s’ils sont les tiens. Néhémie a nié de manière laconiquement :
« N’importe quoi ! »
Le 13 novembre prochain, il est prévu une marche en vue notamment de s’opposer à la mise en place des animateurs de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) ou encore d’exiger la fin de l’insécurité dans l’Est, la suppression de RAM et la confiscation du faible pouvoir d’achat de la population. La controverse autour de l’entérinement de l’équipe de Denis Kadima a donné naissance à une nouvelle plateforme, dont l’objectif est de s’opposer à la politisation de la CENI. Cette plateforme rassemble très largement avec l’opposition, les religieux et la société civile.