Fin avril 2022, la République Démocratique du Congo a notifié un nouveau cas de la maladie à virus Ebola, faisant de cet épisode, la quatorzième épidémie de cette fièvre dans ce pays. Depuis, des internautes lancent des messages appelant à moins d’inquiétudes car la maladie est désormais curable. Pourtant, les données scientifiques prouvent que ces inventions ne suppriment pas la dangerosité d’Ebola. Il est donc important que les gestes barrières soient de strict application en vue d’empêcher les
contaminations et la propagation du virus.
Le lot des traitements n’empêche pas la contagion
L’essentiel de commentaires sous les publications annonçant la résurgence de cette fièvre hémorragique, qui a fait 4 morts, le total de cas diagnostiqués positifs minimisent le risque de cette maladie. Ces internautes se fient sur les récentes avancées en termes de traitements mis en vente comme source de leur motivation à ne pas craindre cette maladie. Il s’agit notamment de la molécule monoclonal Ebanga, approuvé par la Food and Drug Administration, autorité de régulation sanitaire et biologique des États-Unis. Ce médicament a été mis au point sur base des recherches du chercheur congolais Jean-Jacques Muyembe Tamfum, spécialiste de la maladie à virus Ebola.
Les conséquences d’un appel à la basse de garde
Appeler les populations à ne pas observer les mesures d’hygiène durant une épidémie est une pratique dangereuse, qui met en péril les vies humaines. Il y a quelques jours, des experts sanitaires ont exprimé leur crainte face à la viralité de la souche d’Ebola, qui sévit dans la zone de santé de Wangata en Équateur. Sur le terrain, leur crainte peut être confirmée: toutes les personnes atteintes sont décédées malgré les efforts consentis par les équipes de riposte et la disponibilité de tous les traitements. Durant les épidémies, la méthode préventive a toujours été l’un des piliers mis en avant afin de limiter des dégâts dans la société.
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