Une publication sur le réseau social Facebook indique que l’attentat meurtrier causé par l’explosion d’une bombe dans la ville de Beni le 25 décembre dernier a été revendiqué par le groupe rebelle Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda, FDLR. Les recherches menées par Congo Check atteste l’absence d’une revendication de l’attaque par les groupes armés actifs dans la région, y compris les FDLR.
“Une revendication des FDLR Pro Kagame. Le Rwanda choqué par la destruction de ses bases construites a BENI et ITURI, le président Rwandais PAUL KAGAME compte se venger des Ougandais UPDF en lançant les vagues attentats a l’est de la RDC. Un journal Ougandais alerte que le Rwanda recrute des bandes FDLR pro Kagame en complicité avec quelques politiciens caciques de la RDC, les notables du Nord-Kivu et Ituri pour lancer les attaques contre la présence de l’armée ougandaise en RDC en ce moment de l’État de siège” écrit la publication.
Aucune revendication, mais l’ADF pointée
Une semaine après ce drame, aucune revendication de responsabilité de l’attaque n’a été faite par les acteurs de l’insécurité dans la région constate Congo Check. Néamoins, le gouvernement congolais a attribué cette explosion au groupe islamiste Allied Democratic Forces, actif dans la région de Beni depuis plus de 20 ans. La justice militaire de la République Démocratique du Congo, a également ouvert un dossier judiciaire contre les responsables de l’ADF à la suite de cet attentat.
Même le service de communication des FDLR, qui réagi aux actualités de la région via des communiqués de presse, ne s’est pas encore exprimé après cette attaque à la bombe.
🛑La justice militaire🇨🇩 vient d’ouvrir une information judiciaire à charge des commandants #ADF : Seka Baluku,Kahindi,Difenda tous de nationalité Ougandaise🇺🇬 et Zakaria Amuli Banza Alias Bonge la Chuma de nationalité congolaise suite à l’attentat suicide le soir de Noël à #Beni
— 𝐌𝐚𝐫𝐭𝐢𝐚𝐥 𝐏𝐚𝐩𝐲 𝐌𝐮𝐤𝐞𝐛𝐚 (@MartialMukeba) December 27, 2021