05 Septembre, des publications inondent le réseau social Facebook sur lesquelles nous voyons le ministre provincial des transports et voies de communication du Sud-Kivu avec une chemises qui porte deux logos. Un de logos est de la mairie de Bukavu et l’autre des services de circulation du ministre des transports et voies de communication du Sud-Kivu.
Pour plusieurs internautes, le ministre des transports et voies de communication oblige aux chauffeurs de porter ces chemises.
Attention, ce n’est pas une obligation.
« Bukavu : les conducteurs des véhicules de transport en commun obligés à porter cette chemise à acheter à la mairie » écrit l’internaute Janvier Barhahiga.
https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=pfbid02XEADFoaz1GaChecR1BqVWPRJi5eBr22Xnn48e84PCwiEGvapEj67LxGwSY277YQGl&id=100003885440813&m_entstream_source=timeline
La publication est relayée par plusieurs internautes.
Tel est le cas de Mao Zigabe et tant d’autres internautes.
La page Facebook Haushangale TV est revenue sur cette information également.
Pour la vérification de cette information, nous avons contacté différentes sources qui la démentent.
Mirindi Balolebwami, président de l’Alliance des conducteurs et propriétaires pour un développement intégral ACPRODICO dit ne pas être au courant de cette information.
« Pour ce qui est des chemises, on ne connait cette histoire des chemises. Moi comme président de l’ACPRODICO, je ne connais pas l’histoire des chemises» dit Mirindi Balolebwami président de L’ACPRODICO à Congo Check.
La mairie de Bukavu aussi dit ne pas être au courant de cette information.
« La mairie n’est pas informée de cette opération » a dit à Congo Check Bienfait Ngolombe chargé de communication de la mairie de Bukavu.
Sur la photo, c’est le ministre provincial des transports et voies de communication qui y est visible. Pour Alimasi Malumbi Matthieu, il contredit cette nouvelle non fondée.
« On ne vend pas de chemises ici au ministère. On n’a pas dit qu’on va faire les chemises ou la vente des chemises. On n’avait pas dit ça, je le contredis. Mais ce que je confirme dans une réunion ici au ministère, on a présenté un échantillon des chemises mais c’est un choix que chacun doit adopter. Ici, il n’y a pas la vente des chemises, personne ne vend des chemises ici. Nous ici, on avait proposé, ce n’est pas une contrainte, ce n’est pas une obligation, ce n’est pas un commandement, on a montré aux chauffeurs si les gens peuvent le désirer, on doit faire ça pour les chauffeurs, que les gens qui fréquentent les bus, les convoyeurs, ils doivent être propres » explique Alimasi Malumbi Matthieu ministre provincial des transports et voies de communication.
A Bukavu, les chauffeurs et motocyclistes sont soumis à plusieurs taxes et impôts depuis quelques mois. L’interdiction de circuler sur l’artère principale de la ville, l’obligation de e peindre les véhicules, une opération qui coûte plus de 125 dollars et même des impôts imposés aux chauffeurs des chemises est perçu comme une nouvelle charge pour les transports, ce qui a valu le destruction de cette infox.