Dans sa publication du 20 septembre dernier, la page Congo Voice News rappelle le décès de six enfants victimes d’un incendie au quartier Brazzaville, situé à Douala au Cameroun.
Malheureusement, plusieurs interprétations sont données à cette information, faisant croire que les faits se sont déroulés à Brazzaville, capitale de la République du Congo. Pourtant les recherches de Congo Check prouvent que les faits sont réels, mais se sont plutôt produit dans la ville camerounaise de Douala, dans un quartier dénommé Brazzaville.
Mort de six enfants dans un incendie à Douala
Pour l’agence de presse chinoise Xinhua qui livre également l’information sur ces décès, ces enfants tous de la même famille et âgés entre 3 et 15 ans, ont été victimes d’un incendie qui s’était déclaré mardi soir, alors qu’ils dormaient. Un drame qui a eu lieu pendant l’absence de leur mère. Selon Xinhua, les sapeurs-pompiers de la ville de Douala ont tenté en vain d’éteindre le feu. Les autorités ont ouvert une enquête pour établir les faits.
À en croire le média en ligne griote.tv qui confirme la version de la page Facebook Griote, la voisine nommée Jeannette, serait passée aux aveux et donné le mobile de son acte, justifié selon cette dernière, par le fait que la mère des victimes ne lui adressait pas la parole.
Deux femmes suspectes aux arrêts
Contactée par Congo Check, Kate Djiaha, Journaliste à Équinoxe TV, un média ayant couvert cet événement, a affirmé que la version relative à l’interpellation de deux voisines est vraie. En effet, la journaliste confirme que les deux dames ont avoué leur crime et sont actuellement à la prison centrale de New Bell à Douala.
La même source ajoute que l’affaire a été portée en justice par un procureur qui s’en était saisi, et attend voir la suite des enquêtes à ce sujet.
Kate précise que la dame victime et sa famille n’ont pas les moyens financiers conséquents pour suivre le dossier judiciaire. Une avocate du nom de Charlotte Tchakounté est celle qui accompagne la victime sur le plan juridique, mais cet accompagnement est venu après que l’affaire ait été déjà portée devant les tribunaux sur saisine d’un procureur.