Pionnier en vérification des faits (Fact-Checking) et en Éducation aux Médias et à l’Information (EMI) en Afrique centrale francophone, la plateforme Congo Check déployée en République démocratique du Congo, Congo Brazzaville, République centrafricaine… et en pleine expansion dans l’océan indien est fière d’annoncer que sa candidature pour rejoindre l’Alliance pour l’Éducation aux Médias et à l’Information de l’UNESCO (Alliance MIL) a été complétée et approuvée avec succès par l’UNESCO.
Cette reconnaissance internationale couronne des efforts lointains dont le projet pilote universitaire sur l’Éducation aux Médias et à l’Information basée sur le genre. Celui-ci a été exécuté à Minova et Sake entre 2019 et 2020. Congo Check, à travers son agence de développement médias Congo Check Academy, continuera à mettre l’EMI au centre de sa riposte contre les diverses campagnes de désinformation et de désordre informationnel.
«𝘕𝘰𝘶𝘴 𝘯𝘰𝘶𝘴 𝘳é𝘫𝘰𝘶𝘪𝘴𝘴𝘰𝘯𝘴 𝘥𝘦 𝘷𝘰𝘵𝘳𝘦 𝘱𝘢𝘳𝘵𝘪𝘤𝘪𝘱𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘢𝘤𝘵𝘪𝘷𝘦 𝘢𝘶 𝘳é𝘴𝘦𝘢𝘶. 𝘕𝘰𝘶𝘴 𝘴𝘰𝘮𝘮𝘦𝘴 𝘦𝘯𝘵𝘩𝘰𝘶𝘴𝘪𝘢𝘴𝘮é𝘴 𝘱𝘢𝘳 𝘭𝘦𝘴 𝘤𝘰𝘯𝘵𝘳𝘪𝘣𝘶𝘵𝘪𝘰𝘯𝘴 𝘲𝘶𝘦 𝘷𝘰𝘶𝘴 𝘰𝘶 𝘷𝘰𝘵𝘳𝘦 𝘰𝘳𝘨𝘢𝘯𝘪𝘴𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘢𝘱𝘱𝘰𝘳𝘵𝘦𝘳𝘦𝘻 à 𝘭𝘢 𝘤𝘰𝘮𝘮𝘶𝘯𝘢𝘶𝘵é 𝘔𝘐𝘓 𝘈𝘭𝘭𝘪𝘢𝘯𝘤𝘦. 𝘕𝘰𝘶𝘴 𝘷𝘰𝘶𝘴 𝘦𝘯𝘤𝘰𝘶𝘳𝘢𝘨𝘦𝘰𝘯𝘴 à 𝘱𝘢𝘳𝘵𝘢𝘨𝘦𝘳 𝘷𝘰𝘴 𝘦𝘹𝘱é𝘳𝘪𝘦𝘯𝘤𝘦𝘴 𝘦𝘵 𝘷𝘰𝘴 𝘪𝘯𝘪𝘵𝘪𝘢𝘵𝘪𝘷𝘦𝘴 𝘢𝘷𝘦𝘤 𝘯𝘰𝘶𝘴» a déclaré l’UNESCO qui a accueilli avec ferveur l’activisme majeur de Congo Check dans son alliance internationale.
𝐔𝐧 𝐜𝐨𝐮𝐫𝐨𝐧𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝’𝐮𝐧 𝐞𝐧𝐠𝐚𝐠𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐚𝐧𝐜𝐢𝐞𝐧 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥’𝐢𝐧𝐜𝐥𝐮𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥’𝐄𝐌𝐈 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐚 𝐫𝐢𝐩𝐨𝐬𝐭𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐥𝐚 𝐝é𝐬𝐢𝐧𝐟𝐨𝐫𝐦𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧
«𝘊𝘦𝘵𝘵𝘦 𝘷𝘢𝘭𝘪𝘥𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘤𝘢𝘯𝘥𝘪𝘥𝘢𝘵𝘶𝘳𝘦 𝘥𝘦 𝘊𝘰𝘯𝘨𝘰 𝘊𝘩𝘦𝘤𝘬 𝘦𝘴𝘵 𝘶𝘯 𝘱𝘢𝘴 𝘷𝘦𝘳𝘴 𝘭’𝘪𝘮𝘱𝘭é𝘮𝘦𝘯𝘵𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘷𝘪𝘴𝘪𝘰𝘯 𝘥𝘦 𝘊𝘰𝘯𝘨𝘰 𝘊𝘩𝘦𝘤𝘬 à 𝘵𝘳𝘢𝘷𝘦𝘳𝘴 𝘴𝘰𝘯 𝘳é𝘴𝘦𝘢𝘶 𝘲𝘶𝘪 𝘵𝘳𝘢𝘷𝘢𝘪𝘭𝘭𝘦 à 𝘭𝘢𝘯𝘤𝘦𝘳 𝘭𝘦 𝘱𝘳𝘦𝘮𝘪𝘦𝘳 𝘊𝘰𝘯𝘴𝘰𝘳𝘵𝘪𝘶𝘮 𝘥𝘦 𝘭’𝘌𝘔𝘐 𝘥𝘢𝘯𝘴 𝘭𝘢 𝘳é𝘨𝘪𝘰𝘯 𝘥𝘦 𝘎𝘳𝘢𝘯𝘥𝘴-𝘓𝘢𝘤𝘴 (𝘊𝘌𝘔𝘐𝘎𝘓), 𝘪𝘯𝘪𝘵𝘪𝘢𝘵𝘪𝘷𝘦 𝘱𝘪𝘰𝘯𝘯𝘪è𝘳𝘦 𝘦𝘯 𝘤𝘦𝘵𝘵𝘦 𝘮𝘢𝘵𝘪è𝘳𝘦» a révélé Fiston Mahamba Wa Biondi, formateur en nouveaux médias, éditeur en Fact-Checking pour l’Initiative des Fact-Checkers du Congo (IFC/Congo Check) et étudiant en sciences de l’information et communication au CELSA de Sorbonne Université à Paris.
Les campagnes d’Éducation aux Médias et à l’Information de Congo Check ont visé les couches les plus vulnérables à la manipulation de l’information. Partant de la stigmatisation des femmes lorsque les couples donnent naissance uniquement aux enfants d’un même sexe (fille ou garçon), les équipes de Congo Check ont déchiffré ces données scientifiques en code et langage local afin de faciliter la compréhension des personnes sans pré-requis scientifiques à savoir comment le sexe est transmis par les parents aux enfants. Ces séances ont permis de démontrer que la désinformation puisait souvent dans des sujets complexes afin d’asseoir les stéréotypes qui nuisent à l’épanouissement de certaines couches. D’autres campagnes de l’EMI de Congo Check ont consisté à apprendre les bases de la détection et du décodage de la désinformation aux jeunes élèves, souvent acteurs et victimes de la désinformation suite à leur usage avancé des réseaux sociaux. Certaines activités en lien avec l’EMI menées par les équipes de Congo Check étaient axées sur la production des vidéos en langue de signes afin de permettre aux personnes malentendantes de se prémunir du fléau de la désinformation.
D’autres plaidoyers menés par Congo Check consistent notamment à l’inclusion de l’EMI au programme national de l’éducation afin de doter les écoliers et les élèves des outils leur rendant à même de détecter et de deconstruire les idées reçues et les campagnes de manipulation de l’information.