Depuis quelques jours, il circule sur les réseaux sociaux Facebook et WhatsApp une capture d’écran d’un tweet qu’on attribue faussement à Clément Bonnerot, correspondant de France 24 au Congo où il faisait état du motif de détention du passeport de Zoé Kabila soulignant que le Président Tshisekedi vit dans la peur d’un assassinat. Qu’il aimerait fraterniser avec Joseph Kabila afin d’éviter le drame. Attention, il s’agit d’un fake tweet. Le journaliste Bonnerot a écrit un démenti dessus.
« RDC: Fin de discussion avec l’ANR, Zoé Kabila reprend son passeport et le motif réel de son interpellation enfin connu selon notre source à l’ANR, le Président Félix tshisekedi vit désormais dans la peur d’un assassinat et souhaiterait s’entretenir avec son prédécesseur Joseph Kabila qui est injoignable depuis le mois de mars 2019. Souhaitant renouer avec son prédécesseur et craintif d’une mort certaine, il n’a eu pour alternatif que de faire convoquer le frère de son prédécesseur afin de lui remettre une lettre où il souhaite rencontrer son prédécesseur », a écrit Vanessa Bompemo.
Le démenti formel du journaliste Clément Bonnerot
Pour vérifier cette information, la rédaction de Congo Check est entrée en contact avec le journaliste Clément Bonnerot. Il a formellement nié ce tweet, le qualifiant d’un photomontage.
Voici ce qu’il nous a dit :
• Comme vous le voyez, ce tweet dépasse largement le nombre maximum de caractères autorisé. Il ne s’agit donc pas d’une capture d’écran mais d’un Photoshop.
• Les erreurs d’orthographe, de grammaire et de syntaxe montrent que la personne qui a produit ce tweet ne maîtrise pas bien le français.
•Ce faux tweet a circulé il y a une semaine, j’ai fait un démenti vendredi.
Le journaliste Clément Bonnerot a même écrit un démenti sur ce fake tweet :
« On me signale que cette capture d’écran circule dans certains groupes WhatsApp. Je n’ai jamais écrit ce tweet et je vous demande donc de ne pas le partager. »
Les coups d’État ne cessent de se multiplier. Depuis 2019, six coups d’État militaires ou coups de force ont eu lieu en Afrique, au Mali, au Tchad, en Guinée ou encore au Soudan.