Benjamin Babunga est un passionné de l’Histoire, qui partage via un groupe et une page Facebook (Et si nous parlions d’Histoire) et son blog, des faits historiques jour après jour, sur la région des grands lacs. Le 12 février, il a partagé le récit retraçant la vie d’un homme mort à 40 ans, mais qui était une étoile au sein du parti politique de l’ancien Président du Zaïre, Mobutu Sese Seku. Voici son texte, devenu très viral.

Le 12 février 1974, Prosper Mandrandele Tanzi, Directeur du Bureau Politique du MPR, décède à 40 ans.
Il y a des hommes politiques dont on se dit qu’ils ne sont pas passés loin d’un grand destin et dont on regrette parfois que cela n’ait pas été le cas. Prosper Mandrandele Tanzi est peut-être passé à côté d’un destin national, n’eut a été sa mort précoce.
“, commence le blogueur.

Une vigueur et une exigence hors pairs


Benjamin Babunga poursuit : “Il était un talent intellectuel doté d’un esprit admirablement organisé et d’une clarté impressionnante de vigueur et d’exigence. Il aurait pu être le dauphin ou faire un adversaire redoutable face au Président Mobutu. Il était le véritable vice-président .Prosper Mandrendele Tanzi était le directeur du bureau politique du MPR (Parti-Etat). Il était le numéro deux : après Mobutu, c’était lui (l’équivalent du Premier ministre). Le président Mobutu l’appréciait beaucoup et avait vu tôt en lui l’un des espoirs du Zaïre, il le confiait d’ailleurs en privé.

Un ancien séminariste qui a fait sa route, pas à pas


C’était l’intellectuel lanceurs d’idées, trentenaire brillantissime, il s’est imposé dans l’entourage et le sillage proche du président. Il est né le 30 mars 1933 à Watshia dans la province du Haut-Zaire Cet ancien séminariste gravira tous les échelons du pouvoir.
Quand il passait à la télévision, c’était pour annoncer les décisions qui engageaient la vie des zaïrois. C’est lui qui avait annoncé une série de mesures pour se détacher de tout ce qui rappelait l’Occident et sa domination : le changement du drapeau, de l’hymne national, l’interdiction du port des costumes, de la cravate, de la perruque, du pantalon pour les femmes et des prénoms occidentaux.

Il finit son texte en précisant qu’il est adapté du texte de Jeanclaude Mombong, membre du Groupe “Et Si Nous Parlions d’Histoire?”

Vous pouvez retrouver la suite de cet article sur le blog www.alobi.babunga.cd

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