« Je suis rwandais, je le sais. Je n’ai pas fait honneur au Rwanda mais j’ai choisi de faire la fierté de votre pays », tels sont les propos attribués à l’artiste musicien Innoss’B. Ces propos très partagés sur les réseaux sociaux créent la polémique sur les origines et la nationalité de l’auteur du tube à succès ”Yo pe!”. Congo Check a joint son manager qui a dénoncé un acharnement mené par des personnes de mauvaise foi cherchant à ternir l’image et mettre en échec ses programmes.

Sur la page KinshaStar, ces propos soulèvent plus de 54 commentaires, 478 mentions « j’aime » et plusieurs partages. La publication gagne encore plus en audience sur cette page où les internautes se sont sérieusement attaqués à l’artiste dans les commentaires.

Le clan Innoss’B dénonce un « acharnement »

Pour vérifier ces propos, les équipes de Congo Check ont d’abord consulté les plateformes numériques de l’artiste sans rien trouver sur ce sujet en dehors d’une vidéo postée le 8 juin dernier dans laquelle l’artiste explique le contexte qui a conduit à cette polémique faisant la une de l’actualité. Dans la vidéo, Innoss’B explique que ses détracteurs en profitent pour faire échouer la tenue de ses deux concerts prévus fin juin et début juillet à Goma, sa ville natale.

Approché, Prince Balume, manager de Innoss’B, a démenti ces propos qu’il qualifie d’ « acharnement à l’encontre de Innoss’B qui est un natif de Goma ».

D’autres internautes ont également dénoncé cette fausse déclaration en s’insurgeant sur les faits que les propos de l’artiste ont été mal interprétés et déformés lors de la conférence de presse tenue à Goma, il y a un mois, sur son double concert humanitaire organisé par l’orphelinat Gun Gunna.

Des faux propos causent de graves conséquences

Prévus pour ce 30 juin et 1er juillet de l’année en cours, sans éclairer la lanterne autour de cette déclaration, certains mélomanes du « Mutoto wa Congo », surnom attribué à Innoss’B , peuvent boycotter les concerts et pire encore développer une haine à l’égard de cet artiste qui pourtant n’est pas auteur de ces propos.

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