Une publication fortement partagée sur les réseaux sociaux dont Facebook, attribue à Moïse Katumbi Tchapwe, des propos collés à sa photo et qui accablent son collègue membre du présidium de Lamuka, Martin Fayulu. Attention, cette publication est fausse.

« Personnellement j’ai honte à la place de Martin Fayulu et je demande à la jeunesse congolaise de ne pas se laisser manipuler par une politique honteuse qui ne garantit aucun espoir à la jeunesse congolaise pendant que tu fais semblant d’être opposant mais nuitamment tu collabore avec les ennemis du peuple », indique la publication collée à la photo de Katumbi qui a généré près de 180 réactions et 86 partages.

Capture d’ecran de l’une des publications sur Facebook

Un autre compte Facebook denommé Activiste Guy Muke relaye la fausse nouvelle dans une publication mise en ligne le 14 septembre en citant pour source le compte Twitter de Moise Katumbi. Son post a generé 11 commentaires.

Une manipulation

Les proches du président d’ensemble pour la République contactés par Congo Check, estiment que le fait pour le internautes de coller la photo de Moïse Katumbi à cette declaration est « une manière de manipuler l’opinion, étant donné que ce dernier communique souvent à travers son compte twitter » et n’a jamais tenu cette declaration.

« Ça c’est un tract créé pour manipuler l’opinion. Ces propos sont faux et n’ont même jamais existé. Quand le président Moïse Katumbi a besoin de communiquer, il le fait toujours à travers son compte twitter ou il invite la presse, donc je ne vois pas d’où est-ce que pourrait venir cette déclaration », a déclaré Salomon Idi Kalonda un des conseillers de Moïse Katumbi, joint par Congo Check.

Ce dernier affirme également que « son président » est toujours membre du présidium de la coalition Lamuka. Une plateforme de l’opposition fondée par l’opposition avant les élections de décembre 2018 en vue d’une candidature unique à l’élection présidentielle.

Congo Check a également contacté Christian Mwando N’simba, cadre du parti de Moïse Katumbi. Il affirme également qu’il s’agit d’un « fakenews propagé par des personnes mal intentionnées ».

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