Depuis mardi 06 octobre, une publication affirme que la commune de Minembwe est sous contrôle du groupe armé Mai-Mai. La vérification de Congo check prouve qu’il s’agit bien d’une fausse information.
« MINEMBWE est sous contrôle de MAÏMAÏ depuis ce matin le congolais ne vont pas céder leur terre c’est mieux de mourir pour avoir défendu sa terre on est mieux chez soit ingeta ingeta ingeta », publie la page Facebook dénommé Congo caméra. Commentée 84 fois, partagée 94 fois et aimée 152 fois, cette publication a généré plus de 320 réactions.
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« MINEMBWE est tombé vendredi aux mains de la coalition Maï Maï après avoir chassé les forces Rwandaises venu en soutien au banyamulenge», publie pour sa part la page Facebook du nom de Kimosi.info illustrant sa publication par des viellles photos utilisées entre autres par le media en ligne https://www.provinces26rdc.net/ depuis le 18 septembre.
Dans ses démarches de vérification des faits, Congo Check a contacté le porte-parole de l’armée basé au Sud-Kivu et le président de la société civile de Minembwe, ces deux sources démentent cette nouvelle.
Le Capitaine Dieudonné Kasereka, porte-parole de l’armée au Sud-Kivu dément cette information en les qualifiant des« rêves »
« Ce sont peut-être des rêves ? En tout cas je démens avec la dernière énergie cette information. C’est une fausse information. C’est faux et archi faux. La zone est contrôlée par nos éléments FARDC », réagit le capitaine joint au téléphone par Congo check.
William Etabo, président de la société civile de Minembwe, confirment la version de l’armée renseignant des groupes armés sont à plus de 15 km de Minembwe.
« Non, c’est faux. Il y a une seule armée qui contrôle Minembwe et ce sont seulement les FARDC. C’est en dehors de Minembwe au de la de 15 km où il y a des Gumino, de Twigwaneho, de Mai Mai et de Chambuke, mais à Minembwe il n y a pas de Mai Mai» explique-t-il.
Quels sont les faits sur le terrain ? Il y a ce que disent le porte-parole de l’amée et un représentant de la société civile mais peut-on leur faire confiance sans vérifier ?
Que disent les Nations Unies, les ONG, la presse locale et internationale ?