Devenue très viral, un post sur le réseau social Facebook affirme que les rappeurs du groupe MPR, ont été condamnés à 3 ans de prison. Méfiez-vous, il s’agit d’une fausse information.
« Enfin la décision a été prise pour le rappeur Congolaise MPR d’être condamné 3 ans de prison. »
Origine de la polémique
Il y a deux semaines, l’actualité du pays a été dominée par l’interdiction de la diffusion du dernier tube du groupe MPR. Titré « Qu’avons-nous pas fait » en lingala, les chateurs exprimaient leur ras-le-bord face à des dirigeants qui, successivement, mentent sur leurs prédécesseurs, les traitant de cause de la misère et promettant le meilleur avec eux. De Mobutu à Félix Tshisekedi, tout nouveau Président a promis de changer le quotidien des Congolais, mais rien n’est fait. Les jeunes rappeurs se plaignent en disant : « Nous avons fait des études, nous avons fait de longues prières et nous avons rompu les liens de famille. Mais rien n’a changé. »
Après 2 jours, la chanson a été interdite de diffusion par le comité de censure, qui dépend directement du ministère de la justice. Cela a déclenché un torrent de réactions des internautes en RDC, poussant le même comité à revenir sur sa décision le lendemain.
Yuma et Zozo sont libres
Pour justifier l’autorisation de diffusion, l’autorité en charge de la censure a dit aux médias que le groupe avait finalement respecté la loi avant la diffusion d’une nouvelle chanson : soumettre cette dernière au comité pour avoir l’autorisation.
C’est la seule affaire que le groupe a eu avec la justice. Ils n’ont jamais été arrêté ni jugés.