Une rumeur publiée sur les réseaux sociaux et discutée au sein de la communauté, affirme que le gouvernement congolais a donné l’ordre à la police nationale congolaise de tirer sur toutes les personnes qui présentent des troubles mentaux. L’infox montre que, par décision des autorités du pays, tous les schizophrènes doivent être tués, puisqu’ils ne contribuent rien sur le développement de la société. Méfiez-vous, les autorités policières que nous avons rencontré déclarent que ce message est faux.
Pour débusquer, l’équipe s’est entretenue avec monsieur Mbeya Munga Mulengi, officier de la police judiciaire à Goma (Nord-Kivu) dans la commune de Karisimbi. Celui-ci confirme qu’il n’y a aucun ordre qu’ils ont reçu de leur hiérarchie autorisant de tuer les personnes avec handicap mental.
“Qui a ordonné ça ? Avec quelle lettre d’autorisation? Il n’y a pas un document que nous avons reçu ici au bureau qui nous autorise à tuer des civils. Le policier qui commet ce forfait doit être sévèrement puni par l’auditorat. la personne victime d’aliénation mentale est un être humain” a déclaré au bulletin SANGO YA BOMOKO l’officier Munga Mulengi
Les rues des villes de la République Démocratique du Congo sont remplies des personnes malades mentales qui représentent quelque fois un danger pour la population. Le Droit pénal, le droit civil, le code de la famille congolais, spécialement à son article 298 et le droit congolais sur les malades mentaux évoquent le principe de protection et d’exonération des malades mentaux, vu leur état d’inconscience.
https://www.leganet.cd/Legislation/Tables/droit_penal.htm
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