Le 23 décembre 2024, une page très suivi annoçait la mort de MArcel Malanga, fils de Christian Malanga, auteur d’une tentative de coup d’État en République démocratique du Congo.
C’est faux, il est en vi. Et sa dernière apparition a été quand il suppliait le tribunal de le relacher afin qu’il rentre aux USA pour pleurer et enterrer dignement son défunt père, tué en mai, lors de la tentative de coup d’Etat.
Voici un récapitulatif des événements :
Le Procès de Marcel Malanga : Un Chapitre Clé de la Tentative de Coup d’État en RDC
Dans la République Démocratique du Congo (RDC), le tribunal militaire de Kinshasa-Gombe a rendu un verdict retentissant le 13 septembre 2024, marquant un tournant dans l’affaire de la tentative de coup d’État avortée de mai 2024. Parmi les principaux accusés, Marcel Malanga, fils de Christian Malanga, s’est retrouvé au centre de cette procédure judiciaire complexe et médiatisée.
L’Accusation
Marcel Malanga, âgé de 22 ans et de nationalité américaine, a été accusé, avec 50 autres prévenus, de terrorisme, détention illégale d’armes et munitions de guerre, tentative d’assassinat, association de malfaiteurs, meurtre et financement du terrorisme. Ces charges découlent de l’attaque menée le 19 mai 2024 contre le Palais de la Nation à Kinshasa, où son père, Christian Malanga, chef présumé des putschistes, a trouvé la mort.
La Défense de Marcel Malanga
Lors des audiences, Marcel Malanga a affirmé avoir été forcé de participer à cette aventure par son père, dont il ignorait les ambitions politiques. “Je suis venu non pour faire un renversement du pouvoir, mais pour rendre visite à mon père,” a-t-il déclaré, ajoutant qu’il n’avait pas vu son père depuis 2021. La défense de Marcel a contesté la responsabilité directe de son client, soulignant son jeune âge et son manque d’engagement dans le complot. L’avocat de Malanga, Me Sylva Mbikayi, a annoncé l’intention d’interjeter appel, critiquant la sévérité du verdict et la mauvaise foi supposée du tribunal.
Le Verdict
Le tribunal militaire a condamné Marcel Malanga à la peine de mort, une sentence partagée avec 36 autres accusés, parmi lesquels figuraient d’autres citoyens américains. Ce verdict a suscité des réactions contrastées, avec des appels à l’extradition vers les États-Unis pour les prévenus américains, une option souvent préférée dans de telles situations.
Réactions et Implications
L’affaire a attiré l’attention internationale non seulement à cause de la participation de ressortissants étrangers mais aussi en raison de la levée récente du moratoire sur la peine de mort en RDC. Des critiques ont été formulées contre la sévérité des peines et le manque de clarté sur les motivations profondes de l’opération, surtout après la mort de Christian Malanga.
Des voix sur les réseaux sociaux et dans les médias ont également souligné l’importance de ce procès pour la politique sécuritaire de la RDC, en particulier dans le contexte tendu de l’est du pays avec les rebelles du M23. Les condamnations à mort ont été perçues par certains comme un message fort envoyé aux opposants du régime, malgré l’inefficacité reconnue de la peine capitale comme mesure dissuasive.
Conclusion
Le procès de Marcel Malanga et ses co-accusés marque un point d’orgue dans la tentative de coup d’État de mai 2024, laissant de nombreuses questions sans réponse sur les réelles motivations et le financement de l’opération. L’appel annoncé par la défense de Malanga pourrait apporter de nouveaux éléments à la lumière, mais pour l’heure, la sentence prononcée reflète la gravité avec laquelle la RDC traite les menaces contre sa stabilité politique.