Une publication sur Facebook affirme que la société nationale d’électricité (SNEL) a recruté 250 candidats recommandés par les partis politiques membres de la plateforme front commun pour le Congo (FCC). C’est une fausse nouvelle.
«Scandale à la SNEL! La société nationale d’électricité vient de recruter 250 candidats recommandés par les partis politiques pro FCC, au détriment des candidats journaliers ayant présenté les tests d’embauche», lance cette publication.
La publication de la page Facebook Lisette Lisa Mongendu a généré une centaine d’interactions dont 72 partages et 112 mentions j’aime.
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D’après la SNEL, aucun recrutement n’a été organisé récemment dans cette entreprise publique, il s’agissait plutôt d’un règlement des litiges des anciens journaliers dont, certains frustrés se sont enflammés sur la toile.
«La SNEL depuis un temps a cherché à liquider le dossier des journaliers dits litigieux. Pour ce faire, elle a sollicité l’appui de l’agence Afrik Interim. Par communiqué et réunions, il avait été demandé à tous les journaliers de se faire identifier en amenant les preuves de son utilisation abusive à Afrik Interim. Sur plus au moins 17.000 dossiers déposés, seuls 5.900 en ordre ont pu passer le test à l’Inpp.621 résultats ont été jugés bons. Suite aux besoins organiques, 302 ont été retenus à l’engagement et 319 seront désintéressés. Tout se passe à Afrik Interim», explique la directrice de la communication de SNEL, Esther Nzau
Le front commun pour le Congo cité par cette publication parle des fausses informations qui visent à tenir l’image de leur plateforme.
«Ce sont des fausses informations contre notre plateforme FCC qui respecte d’ailleurs les normes d’embauche s’il y avait eu question d’embauche je devrais être au courant», rétorque à CONGO CHECK, Papy Kazadi Shamwange, l’un des communicateurs du FCC.