Faux, aucun garde du corps de Félix Tshisekedi n’a été assassiné en janvier 2023

Sur le réseau social Facebook, plusieurs pages annoncent l’assassinat d’un militaire commis à la garde du président Félix Tshisekedi à son domicile.

Selon ces publications, la nouvelle est venue de la page Facebook de l’internaute Denise Dusauchoy.

Attention, c’est Faux.

 « Arsène Buanga le garde du corps du président Félix Tshisekedi a été assassiné cette nuit à son domicile» écrivent ces publications.

Henry Henock Lakytosh est parmi les internautes qui ont propagé cette nouvelle.

D’autres y ajoutent les captures d’écran de ce message attribué à Denise Dusauchoy.

C’est le cas notamment de Kufapona Mboka.

Arsène Buanga également.

Démenti de Denise Dusauchoy

La nouvelle selon plusieurs internautes est venue de Denise Dusauchoy reconnue proche de Félix Tshisekedi.

Cette internaute n’a pas tardé à démentir.

D’abord dans une vidéo sur sa page Tik tok.

 « Ce Fake News est fait pour me nuire» réagit Denise Dusauchoy.

Et pour confirmer son démenti, dans un message qu’elle transfère à Congo Check, Denise Dusauchoy réitère ses propos.

 « Stop au Fake news!!! Je n’ai pas de page Facebook en mon nom depuis 2020. Les seules pages qui publient mes informations numériques et digitales sont professionnelles et ne portent pas mon nom» réagit Denise Dusauchoy dans un message transféré à Congo Check.

Des anciennes photos

Congo Check a intensifié des recherches en utilisant Search by images et Tineye pour identifier les photos.

Des résultats obtenus nous ont fait remonter aux photos publiées en 2019 sur la toile.

Sur tweet, c’est Arsène Buanga qui l’a d’abord publié.

Des messages Facebook datés du 18 Octobre 2019 revenait également sur cette information.

Tour à tour.Info de l’UDPS.

Suivi de Jackson Ipakala.

Un garde du corps constitue la sécurité du président d’un chef d’Etat. Son assassinat peut créer une psychose au sein de la population surtout quand on se rappelle de l’assassinat de l’ancien président de la RDC Laurent Désiré Kabila, des interrogations sur la sécurité du président de la République doivent être suscitées au sein de sa population.