Alors que le procès du conseiller en matière sécuritaire du Chef de l’État Congolais François Beya a été ouvert à la haute cour militaire en RDC, certains internautes affirment qu’il a été arrêté pour outrage à l’appétit du Chef de l’État.
Sur sa page Facebook, James Mukeshaba est parmi ceux qui ont publié ce message.
« Enfin la raison de l’arrestation de François Beya est connue : outrage au sacré Badi, Mole, Mbimbi, Budriba » écrit James Mukeshaba.
Sa publication obtient 50 commentaires, 51 mentions j’aime et une fois partagée.
Un autre internaute, Paulin Mulume est revenu sur cette infox en précisant également qu’il s’agit de l’outrage à l’appétit du Chef de l’État.
« Des procès bidon…quelqu’un poursuivi pour atteinte à l’appétit du grand chef » écrit à son tour Paulin Mulume
« François Beya aussi ! Comment peut-il dire que le président aime le foufou et a des grosses joues ?? Il paraît que ça s’appelle coup d’État et atteinte à la vie du président en jargon Chinois » écrit encore Paulin Mulume.
François Beya arrêté pour plusieurs griefs.
En visitant les griefs de la haute cour militaire retenus contre François Beya et relayé par plusieurs médias tant nationaux qu’internationaux comme Jeune Afrique, ACTUALITE.CD et d’autres au moins 4 faits ont été retenus contre François Beya notamment : Offense au chef de l’État, violation des consignes, incitation aux militaires à commettre les actes contraires aux devoirs et à la discipline.
Quelques publications qui détaillent les griefs retenus contre François Beya
RDC : début ce vendredi 3 juin du procès contre François Beya soupçonné “d’avoir formé un complot contre la vie ou la personne du Chef de l’Etat”
Surnommé monsieur Sécurité, le procès de François Beya est suivi de près par plusieurs organisations de défense des droits de l’homme et organisation.
Le fait d’indiquer qu’il a été arrêté pour outrage à l’appétit du chef de l’État remettrai en cause le travail de la justice congolaise surtout après le procès de Vital Kamerhe, un ancien directeur de cabinet du président Félix Tshisekedi.