Depuis quelques jours des images des bouteilles de champagnes produits localement à Kinshasa circulent sur les réseaux sociaux.

Sur la page Facebook de Mike Tohanga, l’on remarque que l’auteur a insinué que la production de ces champagnes en République démocratique du Congo fait partie d’une découverte incroyable, mais déploré les conditions dans lesquelles sont fabriqués. 

Les recherches menées par Congo Check concluent que ces images ont été trafiquées, il ne s’agit pas de Kinshasa. 

« RDC : une découverte incroyable, les champagnes Moet de luxe fabriqué à Kinshasa limete dans une bicoque par les chinois, l’endroit est trop sale, incroyable mais c’est vrai. Les images sont là », a écrit l’auteur de ce post qui a généré plus de 120 mentions j’aime, sans compter des commentaires ainsi que des partages.

🔴🔴🔴RDC🇨🇩: une découverte incroyable, [ les champagnes Moet de luxe ] Fabriqué à Kinshasa limete dans une bicoque par…

Publiée par Mike Tohanga Fils officiel TV . sur Mardi 17 août 2021

Plusieurs pages ont relayé ces images et celles-ci ont suscité des polémiques sur la toile. 

Pour vérifier ces images, nous avons fait recours aux différents outils de vérification d’images.

Nous avons remarqué que ces images ne sont pas de Kinshasa. La nouvelle avait dejà circulé au Cameroun depuis le mois de mai comme vous pouvez le voir les images ci-dessous.

CONTREBANDE AU CAMEROUN LUTTE CONTRE LA CONTREFAÇON ET LA CONTREBANDE SAISIE HIER DE 900 BOUTEILLES DE CHAMPAGNE ESTAMPILLÉES DE FAUSSES VIGNETTES DANS LE VILLAGE IDENAU REGION DU SUD OUEST DU Cameroun.

Publiée par La Voix du Barman sur Jeudi 27 mai 2021

Les recherches d’images inversées nous ont permis egalement de retrouver certaines de photos dans des publications situées en Angola. Il s’agit des images de boissons conditionnées et produites dans différentes saveurs de la marque ” X-Tra” que l’on dénonçait en Angola suite à des irrégularités dans la production notamment suite à aux emballages.

https://www.facebook.com/180775659072981/posts/1177159709434566/

En effet, l’Association angolaise pour les droits des consommateurs (AADIC), face à la situation, avait exhorté le bureau du procureur général, les inspections générales du commerce, de la santé et de l’hôtellerie et du tourisme, et le service d’enquête criminelle à mettre fin aux contrevenants au nom de la santé et la loi, en retirant immédiatement ces produits qui sont en vente en Angola.

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