Une actualité autour de la vie privée du Président a dominé internet en république démocratique du Congo ces deux dernières semaines. Une femme, Gisèle Mpela, a dû quitter le sol Congolais, après que la direction générale de migration l’ait décidé.
Cet article ne va pas spécialement revenir sur cette saga. Cette affaire a fait réagir toutes les couches de la population congolaise. Plusieurs informations fausses ont été aussi créées dans la foulée.
Des vidéos, des audios, des captures d’écran… il y a eu des infox de toute forme. Mais parmi les réactions, certaines étaient vraies. Parmi elles, une réaction d’un ancien candidat Président.
Le fact-check est produit uniquement pour confirmer la réaction de Seth Kikuni, candidat à l’élection présidentielle qu’a remporté Félix Tshisekedi.
La page Jeunes patriotes Congolais a fait un montage photo avec un tweet de Seth Kikuni sous la photo de Félix Tshisekedi.
Très vite devenu viral, cette capture a attiré l’attention de la modération de Facebook. Notre article tient donc à uniquement confirmer que le candidat a bel et bien tenu les propos qui lui sont attribués. Nous avons retrouvé le tweet.
Il a écrit : « Ce n’est pas qu’on a peur d’aborder la question de sa vie privée, on a juste honte et on préfère garder nos arguments pour 2023, espérant bien sûr que c’est le dernier scandale. Ce qui s’est passé est à la fois immoral et illégal. Un président ne fait pas ça. »
De fausses captures de tweet
Plusieurs personnalités publiques ont été victimes de fausses captures d’écran de tweet. Les uns n’étant que des canulars, d’autres par contre étant bien élaboré et ayant induit beaucoup d’internautes en erreur. Le journaliste Rodriguez Katsuva a même, via son compte Twitter, mis en garde les internautes face à ce fléau. Il est, en effet, facile de créer une fausse capture d’écran grâce à des application gratuites sur Android.
C’est le cas de Faketweets, qui permet de créer une fausse capture d’écran d’un tweet, mais venant d’un compte certifié.
La dernière victime est le militant Bienvenu Matumo. Une fausse capture annonçait qu’il avait quitté la lutte au sein du mouvement Lucha.