En quête de plus de commentaires sur leurs publications, plusieurs utilisateurs du réseau social Facebook n’hésitent pas à recourir à l’engagement bait. Pour ce faire, ils vous lancent des défis faciles qui vous incitent à commenter. Malheureusement, ils ignorent que ces pratiques sont formellement prohibées et sanctionnées par Facebook. C’est ainsi que l’internaute Doremus Téo a confirmé dans l’un de ses posts qu’il n’existait un fruit à 4 lettres en français. Il s’agit en réalité d’un exemple parfait d’un engagement bait ou incitation aux réactions. Nous avons déjà traité plusieurs articles du genre.
« Un fruit à 4 lettres n’existe pas », lancé l’internaute Doremus Téo.
La même infox a été partagée dans plusieurs groupes Facebook :
https://m.facebook.com/groups/208044389406510/permalink/1999114683632796/
Et
Engagement bait ou incitation aux réactions !
En réalité toutes ces publications constituent ce qu’on appelle « Engagement bait ou incitation aux réactions ». Et aujourd’hui, la publication de ce genre de contenu sur le réseau social Facebook est passible d’une sanction. L’engagement bait consiste à demander aux internautes d’effectuer une action d’engagement sur les publications d’une page pour X ou Y raisons afin de booster artificiellement le reach organique de la publication.
Ces pratiques pénalisées par Facebook :
- Incitation au vote : demander aux internautes de voter en ajoutant une réaction telle que « votez pour votre film préféré »
- Incitation à la réaction : publier du contenu tel que « mettez un J’aime si vous êtes fans de sport »
- Incitation à l’identification : demander aux utilisateurs de taguer la personne de leur choix comme « tag un ami avec qui tu veux faire ça »
- Incitation au partage : ajouter des messages tels que « partagez ce post pour remporter un voyage »
- Incitation au commentaire : directement inciter les internautes à commenter comme « commenter oui ou non selon vos goûts »
Plusieurs exemples des fruits à 4 lettres en français
En tapant les mots clés « fruits à 4 lettres » dans le moteur de recherche Google. On peut voir plusieurs fruits à 4 lettres. Par exemple, kaki, kiwi, kola, lime…
Quel le risque pour les diffuseurs ?
Les annonceurs, marques et éditeurs qui utilisent cette stratégie d’incitation à l’interaction doivent s’attendre à ce que la portée de leurs publications diminue. Facebook invite les administrateurs de page à « se concentrer sur la publication d’histoires pertinentes et significatives qui n’utilisent pas de tactiques d’incitation à réaction.