« Edingwe recherché par la police pour rembourser les 10 mille dollars donnés pour la qualification des Léopards, mais il est introuvable, tout celui qui le retrouvera sera récompensé ». C’est ce qu’affirme une publication du 30 mars sur la page Jose Emongo. L’affirmation n’a rien de réel.

https://web.facebook.com/permalink.php?story_fbid=134741215762313&id=100625489173886&substory_index=3

Malgré cela, elle a fait le tour de plusieurs réseaux sociaux et s’est retrouvée dans d’autres pages Facebook comme ici :

https://www.facebook.com/100625489173886/photos/a.100625515840550/134838115752623

Pourtant, la Police dit n’avoir lancé aucun avis de recherche et se demande pourquoi elle le ferait. Approché par Congo check, le porte-parole de la Police nationale, le Colonel Pierrot Mwanamputu a « refusé de commenter une invention des réseaux sociaux ». De son côté, le bureau du général Sylvano Kasongo, chef de la Police de Kinshasa, a dit ne pas être au courant de cet avis de recherche. «Je ne suis pas au courant de cet avis et il ne vient pas de mes services», nous a répondu le divisionnaire Sylvano Kasongo au téléphone.

En vue de connaitre le fond du dossier, nous avons approché le ministère des sports par l’entremise de Roddy Bosakwa, un de ses communicateurs. Ce dernier a démenti l’existence d’une quelconque enveloppe remise au catcheur Edingwe. « Le ministre ne lui a rien remis », a-t-il réagi alors que plusieurs rumeurs sur les réseaux sociaux affirmaient le contraire.

Abordant dans le même sens, le catcheur a dit ne pas être inquiété. Il a également affirmé n’avoir rien reçu de quiconque. « J’ai appris qu’on avait donné à Edingwe 10 000 $. Personne ne dire où et quand le Ministre m’a donné cet argent ? », a-t-il tranché.

Pour rappel, le catcheur Edingwe a fait une sortie médiatique tonitruante, à la veille du match aller des Léopards de la RDC face au Maroc, dans laquelle il prédisait la défaite des Congolais. Quelques heures plus tard, il s’était dédit. Avec cette rumeur en circulation, le catcheur Edingwe ou sa famille pourrait à tort craindre pour leur sécurité alors qu’il ne s’agit que des ragots des réseaux sociaux.

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