Une publication sur Facebook a généré des commentaires et partages autour des propos attribués au secrétaire permanent du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), Ramazani Shadary selon lesquels, ce dernier aurait fait une declaration au sujet d’un pretendu projet de modification du mode de suffrage de l’universel direct à l’universel indirect. Il s’agit d’une infox.

« URGENT URGENT : EMMANUEL SHADARY :” Le FCC n’acceptera jamais une quelconque réforme électorale avant 2024 tant la majorité parlementaire sera du FCC mais encore la seule balle de match c’est l’élection présidentielle au suffrage universel indirect qui mettra K. O tout le monde. Notre victoire a commencé le jour où nous avions conclu le contrat d’un grand leader de l’opposition dans le FCC. Celui qui vous dit qu’au FCC, il n’a que de voleurs, répondez tout simplement que eux aussi sont des recéleurs avec le petit pouvoir. Source : Kin 24 tv / permanence PPRD SHADARY meeting», affirme la publication.

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Pour vérifier si réellement ces propos émanent de Ramazani Shadari, Congo Check a contacté Kin24 TV,  une chaîne de radio émettant à partir de Kinshasa, la capitale congolaise mentionné comme source d’information dans la publication. 

Francis Wambole, Directeur des informations à Kin 24 dit n’avoir pas diffusé ces propos sur son média.

« Voilà. C’est un faux. Fake News. D’ailleurs le relayeur ne précise même à quelle occasion ces propos ont été tenus », a-t-il dit 

Le conseiller en communication de cet ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018 a démenti ces propos et précisé qu’ils n’émanent pas de Ramazani Shadary.

« Je déments formellement cette fausse nouvelle. Shadary n’a fait aucune déclaration politique pendant son séjour à Kindu et de retour à Kinshasa, il n’a pasparlé», a dit Louis D’or  Balekelayi 

Il y’a quelques jours, le député national Alphonse Ngoyi Kasanji, cadre du Front commun pour le Congo (FCC) a entamé une réflexion pour le maintien du tour unique à l’élection présidentielle et pour l’élection au second degré du président de la République, ce qui aussi suscité des polémiques. 

Deux raisons motivent ces options, selon lui : premièrement, éviter les contestations comme celles qui ont suivi la présidentielle de 2006 et 2011. Et deuxièmement, cela réduirait les dépenses financières.

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