Sur Facebook, certains médias sociaux informent que l’attentat qui s’est produit dans un moulin à Beni le 25 janvier dernier a été revendiqué par les rebelles du mouvement du 23 mars. Pourtant, cet acte a plutôt été attribué aux rebelles terroristes ougandais de l’ «Allied Democratic Force» (ADF-NALU) comme le précise le Gouverneur du Nord-Kivu dans son communiqué et bien d’autres sources indépendantes sur place. Le M23 a quant à lui démenti cette nouvelle.
Sur la page News Of Runyoni, l’annonce se présente ainsi : « Attentat à Beni : le M23 RDF revendique l’action et se dit prêt à poursuivre les attentats. ( Willy ngoma) ». La publication soulève plus d’une quatre-vingtaine de réactions (mentions « j’aime » et commentaires réunis).
Les internautes qui n’ont eu aucun doute à croire en cette nouvelle, condamnent cet acte ignoble tout en extériorisant leur colère à l’égard des auteurs, qui sont présentés comme M23.
Un acte terroriste attribué aux rebelles ADF
Mais, afin d’avoir des précisions et une information juste à ce sujet, Congo Check a appelé le porte-parole du M23, Willy Ngoma qui a démenti l’information, précisant que les personnes voulant propager une telle fausse information ne veulent que « salir le nom de l’Armée Révolutionnaire du Congo (ARC)-M23 ».
Dans son adresse à la population nord-kivutienne, le Gouverneur militaire Constant Ndima Kongba a attribué cette attaque aux rebelles ougandais des « ADF-NALU qui n’en sont pas à leur premier forfait. Le bilan fait état de 18 blessés dont 03 grièvement.»
Selon les investigations faites par les experts du Service de l’action antimines des Nations unies (UNMAS) ainsi que des officiers de la police nationale congolaise, la bombe artisanale était piégée par un homme non identifié dans un moulin à farine situé au milieu du marché de Macampane. Les experts font savoir que l’engin explosif était constitué de clous et de plusieurs autres pièces en métaux retrouvés sur le lieu de l’incident.
Une fausse nouvelle qui sème la peur
Une nouvelle qui génère la peur et la panique Cette précision s’avère importante pour la population de Beni qui aurait cru être encore plus envahie par une autre rébellion qui sème déjà la terreur dans une autre partie de la province. Cela allait donc créer la peur, la panique et même le désespoir au sein d’une population meurtrie par les actes terroristes à répétition.
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