Une publication reprenant les récompenses obtenues par l’artiste musicien Ferré Gola tout au long de sa carrière a été reprise par plusieurs personnes sur Facebook. Congo Check a constaté cependant que plusieurs distinctions citées dans ces fausses publications.
Ayant enregistré plus de 100 partages en moins d’un jour sur la page « René Kanzuku », la publication prétend notamment que Ferré Gola a remporté deux « disques d’or SACEM ». La même publication a également été postée presqu’à la même heure sur la page « Les intellos de Ferre Gola » où elle a récolté plus de 60 partages en moins d’un jour.
Sous les deux publications, des internautes se sont donnés à des débats houleux. Le journaliste culturel Botowamungu Kalome a notamment qualifié ces disques d’or « d’imaginaires ».
En vue d’en savoir plus, les équipes de Congo Check ont entrepris des recherches sur les autorités de certification en France. Nos équipes ont notamment découvert qu’il existe seulement deux autorités de certification en France : le SNEP (Syndicat national de l’édition phonographique) et l’UPFI (Union des producteurs phonographiques français indépendants). A ce sujet, Libération, un journal français, précise que l’UPFI est « habilitée à attribuer des certifications selon les mêmes règles que le SNEP ».
https://www.liberation.fr/musique/2019/12/06/streaming-le-disque-d-or-se-dematerialise_1767706/
« En France, les récompenses sont certifiées par le Syndicat National de l’Edition Phonographique (SNEP) et l’Union des Producteurs Phonographique Français Indépendants (UPFI) », note également le site spécialisé « L’Écume des Sons ». Sur le site du SNEP et de l’UPFI, les équipes de Congo Check n’ont retrouvé aucune certification de Ferré Gola.
En faisant des recherches sur la SACEM (Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique), Congo Check a constaté que cette structure ne décerne pas les disques d’or en France. Dans un article de 2022, Congo Check avait précisé que la SACEM a pour mission la gestion et la protection des droits d’auteurs.
Sur son site, la société résume son objet en 3 points : collecter et répartir les droits des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique ; développer les droits d’auteur et négocier la meilleure valeur pour la création ; ainsi qu’apporter une protection sociale, un accompagnement culturel et des services à haute valeur ajoutée.
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