Publiée sur Facebook par un certain Grace Lusakumunu, une photo du président de la République démocratique du Congo apparaissant aux côtés du Haut Commandement des Forces Armées de la RDC est rapidement devenue virale sur la toile à cause de sa fausse légende.
L’image est accompagnée d’un post affirmant que le chef de l’Etat, inquiet pour sa sécurité, aurait organisé une réunion sécuritaire d’urgence. Il évoque aussi la déception de la communauté internationale face au comportement de Félix Tshisekedi. Ce dernier aurait signé un deal avec Joseph Kabila. Il aurait ainsi cédé la Commission Electorale Indépendante à son prédécesseur en acceptant les propositions de lois de certains élus du FCC. Tout cela dans le but d’obtenir en contre partie la démission du ministre de la Justice.
Ceci est une intox et nous vous expliquons pourquoi.
En gros, voici le texte de l’infox, qui est un mélange des faits avérés enrobés dans des mensonges cousus de toutes pièces :
« MAKAMBU TOLOBAKI LOBI, MONOKO NA BISO NGANGA.
PANIQUE CHEZ FÉLIX TSHISEKEDI, IL CRAINT POUR SA SECURITÉ
Sachant parfaitement la réaction de la communauté internationale sur ce qui s’est passé entre lui et Joseph Kabila à la dernière rencontre de la nsele ou il a une fois de plus déçu l’opinion en concédant la Ceni à Kabila et rapportant l’examen des 3 propositions des lois de minaku pour le mois de septembre en contre partie du sort du ministre de la justice entre ses mains par le même Kabila, mr Félix Tshisekedi avait juste après convoqué une réunion sécuritaire avec l’ensemble les généraux FARDC qui commande les grandes unités, en vue de leur fixer des nouvelles orientations stratégiques, vu déjà les dernières informations alarmantes de la 14e région militaire demandant à l’État majors de se tenir en alerte maximale tout au long de la période festive du 30 juin.
De son arrivé à Bruxelles pour s’éclipser de la bombe des mécontentements qu’il a laissé au pays, un gros porteur militaire air force américain est atterri à Kinshasa avec plus d’un nombre d’éléments militaires en renforcement au nombre considérables déjà affectés, dans un contexte de climat politique très tendu pendant que certains rêvent encore de dialogue politique pour un partage du gâteau. Cela était un message hautement militaire que la communauté internationale lancé à toute la classe politique congolaise qu’elle aussi avait une carte à jouer en RDC qui malheureusement ne sera au profit d’aucun des ces politiciens déjà vu. À Bruxelles, mr Félix Tshisekedi en véritable manipulateur d’opinion, a voulu s’arranger à nouveau avec la délégation de l’Union européenne pour leur expliquer afin de s’amender de ses énervantes concessions faites à Joseph Kabila lors de leur tête-à-tête à la nsele allant jusque à demander l’aide personnelle du roi belges, malheureusement pour lui, les européens lui ont réservés la suite de non recevoir en se montrant très ferme, ils se sont montrés très critiques en l’endroit de mr Félix Tshisekedi se demandant qui dirigerait exactement en RDC, eu égard de la bombe qu’il avait laissé au pays notamment les marches de protestation de son propre parti contre une décision dont il est sciemment responsable, que c’était claire pour eux que Mr Félix Tshisekedi n’avait aucune commande des institutions du pays. Tout ceci avant de le contraindre à interrompre son séjour qui était calé pour dix jours à 4 pour y retourner immédiatement car sa place était au pays mais seulement cette fois-ci le menaçant de s’assurer que les actions des désobéissances civiles programmés par toute la classe politique et la société civile contre les deux décisions dont il est responsable aboutissent réussissent sans quoi des lourdes conséquences s’abattront sur son pouvoir qui déjà n’est pas sous commandement.
La communauté internationale est déterminé à en finir avec tout ces tralala qui règne dans le pays causé par leur coalition au pouvoir Fcc-Cach par des voies militaires comme cela été prévu depuis 2018 mais repoussé en 2020 toujours par le même Félix Tshisekedi en signant un deal avec Joseph Kabila. C’est ainsi que depuis Bruxelles, il le jour de la marche de son parti il appellera et ordonnera à la police et l’armée de ne pas tirer sur la population et les encadrer pour s’éviter les ennuies, un ordre qui a eu du mal à être exécuté pleinement parce que l’armée est les services de sécurités sont divisées à ce jour, entre ceux qui l’obéissent et ceux qui demeurent sous obédience de son partenaire Joseph Kabila.
De son retour au pays, Mr Félix Tshisekedi va élargir sa ceinture de sécurité de son cortège, il conviera encore une réunion à l’armée congolaise avant de se montrer très préoccupé par la situation politique du pays lors du conseil des ministres.
Sachant parfaitement que ces déclarations, promesses et engagements n’ont de substance éloquente chez le peuple congolais surtout chez cette communauté internationale, mr Félix Tshisekedi lâchera la phrase qui explicitera et résumera sa véritable situation dont beaucoup n’imaginent pas: “Je continuerai à me battre pour cette coalition, mais je ne suis pas prêt à laisser ma vie pour elle.”
Une phrase qui démontre clairement la gravité de la situation dans laquelle il se trouve entre un partenaire qui le coince de partout lui causant des sérieux ennuies là où ses collaborateurs ne l’imaginent pas, et qu’il est déjà dans un fait accomplie de l’autre coté par la communauté internationale qui ont une arme pointé sur sa tempe, dans tout les deux cas il est perdant et va laisser indispensablement sa peau dans la moindre erreur.
Pour dire que Félix Tshisekedi est conscient que tout ce qui se trament au dedans avec la division au sein de l’armée, la gronde sociale et au dehors du pays avec les incursions des pays voisins sont des signes certains d’une imminente chute de son pouvoir, qui peut venir soit de son propre partenaire soit de ceux qui veulent qu’il arrête son partenaire. Sa seule solution serait aussi soit de l’affronter ou soit de démissionner.
Mais, comme si ça ne suffisait pas, des nouvelles encore très alarmantes de l’État majors général font état des désertions au sein de la même armée, certains généraux n’ont répondu présents à ses réunions stratégiques, des manquements graves, dont il ne comprend plus les fonctionnement, très agité et paniqué, il va convoquer une seconde réunion avec le même commandement militaire pour lui jurer loyauté et fidélité. Espérant que par ces simples déclarations tout demeurera sous son contrôle.
Oubliant que Joseph Désiré Mobutu avait aussi juré fidélité, loyauté, et était élevé aux plus hauts grades de la chaine de commandement par le président Joseph Kasa-vubu 6 jours seulement avant sa soi-disant révolution pacifique.
La Tempête a commencé. »
Une photo détournée de son contexte
Le président n’a jamais organisé de réunion sécuritaire et n’a pas convoqué les forces armées. Après vérification de notre rédaction, si cette photo a bien été prise lors d’une rencontre entre le chef de l’Etat congolais Félix Tshisekedi et le Haut Commandement des FARDC, elle a été détournée de son contexte. Il s’agit en réalité d’une rencontre qui s’est déroulée à Kinshasa, dans la salle de réunion du palais de la nation, le samedi 11 juillet 2020. Selon la presse présidentielle, deux évènements étaient au centre de cette réunion : l’évaluation de la situation du pays et le renouvellement de la loyauté au chef de l’Etat par les FARDC.
Plus précisément, un acte d’engagement et de loyauté a été lu par le porte-parole des FARDC. Celles-ci ont ainsi renouveler leur engagement de ne jamais trahir le Congo et ont affirmé suivre les instructions du chef de l’Etat pour éteindre les incendies et en finir avec les forces négatives sur le territoire nationale.