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Faux, Fally Ipupa, Tiwa Savage, D-Banj et 2 Face ne sont pas les premiers artistes africains nominés aux Bet Awards

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Les informations imprécises et erronées sur les récompenses ou les nominations aux trophées alimentent la toile congolaise depuis la certification de l’album Tokooss de l’artiste musicien Fally Ipupa fin 2022. Quittant le territoire national de la République Démocratique du Congo, ces informations s’étendent à l’Afrique où les fans d’artistes musiciens tentent de donner leur idole pour le mieux classé de la région. Congo Check a vérifié la déclaration donnant Fally Ipupa, Tiwa Savage, D-Banj et 2 Face comme les premiers artistes africains nominés aux BET Awards, qui s’est avérée fausse car les P-Square (Nigéria), Kodjo Antwi (Ghana), Hip Hop Pantsula (Afrique du Sud), K’naan (Somalie)… l’ont été en 2010.

“Fally Ipupa en 2011. Le congolais était aux côtés de Tiwa Savage, D-Banj et 2 Face. Ils sont les 1ers artistes africains à être nominés aux BET”, qui précise que la récompense était attribueé à 2 Face. Congo Check a par ailleurs conclut qu’en 2011, D-Banj avait aussi remporté un trophée. Entre 2011 et 2012, la catégorie Best International Act dans lequelle sont nominés les artistes africains, récompensait deux lauréats.

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P-Square, Kodjo Antwi, K’naan, Hip Hop Pantsula et M.I nominés en 2010

À la première nomination des artistes africains en 2010, les artistes P-Square, Kodjo Antwi, K’naan, Hip Hop Pantsula, et M.I venant du Nigéria, du Somalie, de l’Afrique du Sud et du Ghana avaient représenté l’Afrique. La récompense avait été remporté par le britannique Dylan Kwabena Mills (Deezee Rascal).

Il est important de fixer l’opinion publique sur certains sujets de controverse. Cette fixation permet aussi d’éclairer la culture générale des adolescents, pour lesquels ces événements se sont déroulés durant leur jeune âge et qui sont concernés par l’actualité dominée par l’émergence de la désinformation.

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Fiston MAHAMBA
Fiston MAHAMBA
K. MAHAMBA WA BIONDI, connu sous le nom de plume "Fiston Mahamba Larousse" est diplômé en sciences de l'environnement et développement durable à l'Institut Supérieur de Développement Rural à Beni (RDC). Journaliste basé dans la partie Orientale de la République démocratique du Congo depuis 2012, il s'est forgé dans l'exercice de ce métier après plusieurs formations de journalisme à la Deutsche Welle Akademie, le centre de développement médias de la radiodiffusion publique Allemande. En 2018, il s'inscrit à l'École Supérieure de Journalisme de Lille pour parfaire une licence en journalisme multimédia. Ancien officier de communication au sein des Nations Unies, il a un Master2 en Techniques des Métiers de l'Information à l'Université Nazi Boni (Burkina Faso) en coopération avec l’Université Lumière Lyon2 (France). Il a suivi un cursus de Diplôme Universitaire en Journalisme Web Multimédia à l’Ecole Publique de Journalisme de l’Université de Tours en France avant de poursuivre sa formation en recherche à la Haute Ecole des Sciences de l’Information et de la Communication (CELSA) de la Sorbonne Université à Paris. Son livre "RDC-Ebola: Fixers, ces boucliers non immunisés" est en cours d'édition. Journaliste et chercheur spécialisé sur la région orientale de la République démocratique du Congo et les Grands-Lacs africains, ses études se focalisent sur les ressources naturelles, l’extrémisme violent, la santé, les conflits... Ses domaines de travail journalistique sont orientés vers l'environnement, le développement, l'emploi, les nouvelles technologies, l'agriculture, la politique, la culture,... qu'il couvre en écriture et images.

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