Quelques jours après la sentence du fisc espagnol, la rumeur de l’arrestation de Samuel Eto’o a fait le tour des réseaux sociaux, notamment dans des groupes WhatsApp de l’actualité sportive. Pourtant, l’ancien joueur de Barcelone n’a nullement été arrêté.
Sur Facebook, la page « Le meilleur du foot » a également annoncé l’arrestation de l’actuel président de la Fédération camerounaise.
La publication a enregistré plus de 50 commentaires et près de 1.000 réactions. En commentaires, des internautes ont mis en doute l’information. « Même le petit français te dépasse, c’est toi qui l’a arrêté ? », a notamment interrogé Laurentine Bidja. Cela n’a pas empêché à certaines personnes d’accorder crédit à la publication.
Pourtant, Samuel Eto’o est libre. Le 30 juin, soit 10 jours après le verdict du fisc espagnol, il a publié une photo de lui recevant l’ancien lion indomptable Kameni dans ses bureaux de la FECAFOOT à Yaoundé. La veille, il est apparu en public toujours à Yaounde dans le cadre d’un atelier de recyclage des journalistes sportifs.
Dans un article publié le 21 juin, Jeune Afrique a expliqué la star camerounaise, condamné à 22 mois de prison « ne sera pas incarcéré parce que cette peine est inférieure à deux ans et qu’il n’a pas d’antécédents judiciaires en Espagne ». Cette version est corroborée par Foot Mercato qui a précisé qu’en Espagne, « les condamnations inférieures à deux ans sont rarement exécutées dans ce cas précis ».
En plus des 22 mois écoppés, Eto’o est sommé de payer 1,8 millions d’Euros d’amende pour avoir dissimulé un peu plus de 3,8 M€ au fisc espagnol entre 2006 et 2009, du temps où il évoluait au FC Barcelone. Samuel Eto’o n’est pas la star à être condamnée par le fisc espagnol. Messi en 2017 et Ronaldo en 2019 ont déjà connu des sentences similaires et ne sont pas allés en prison car condamnés à moins de 24 mois.