Une publication sur Facebook mise en ligne le 22 février annonce que L’ex-président de la République Démocratique du Congo Joseph Kabila Kabange est le remplaçant d’Antonio Guterres, au poste de secrétaire général des Nations-Unies suite à son respect de la constitution et de la démocratie. Attention, cette affirmation est fausse
L’ex-président de la République Démocratique du Congo Joseph Kabila n’est pas le remplaçant du secrétaire général des Nations-Unies Antonio Guterres.
« Le voilà, le remplaçant d’Antonio Guterres au secrétariat de Nations-Unies. Une source sûre, des Nations-Unies vient de nous renseigner que Joseph Kabila Kabange est le candidat potentiel au secrétariat de Nations-Unies pour le compte de l’Afrique suite à son respect de la constitution et de la démocratie. Donc c’est lui qui va remplacer l’actuel secrétaire général des Nations-Unies. Bientôt le Katanga va diriger cette organisation mondiale. Les jaloux vont maigrir l’humilité précède la gloire », a écrit cette utilisatrice de Facebook. Depuis sa mise en ligne, cette publication a généré plus de 15 partages et plusieurs internautes y ont cru en commentaires.
Les vérifications menées par Congo Check, démontrent que la publication a été mise en ligne sur le compte d’Olivier Mingolo.
Alors, pour vérifier cela nous avons contacté au téléphone, Barbara Nzimbi la conseillère de communication de L’ex-président de la République Démocratique du Congo Joseph Kabila Kabange, et Mr Kikaya Bin Karubi l’ambassadeur itinérant de Joseph Kabila qui nous ont affirmé qu’il s’agit d’une fausse nouvelle.
«Non, si nous avons des nouvelles, on a l’habitude de parler aux médias», a répondu Mme Barbara Nzimbi.
«Fake News», a réagi pour sa part Kikaya Bin Karubi en réponse à la question de Congo Check.
Il convient cependant à souligner que, le sénateur à vie, Joseph Kabila Kabange, n’est pas le remplaçant du secrétaire général des Nations-Unies Antonio Guterres car, l’article 97 de la Charte des Nations-Unies stipule que « le Secrétaire général est nommé par l’Assemblée générale sur recommandation du conseil de sécurité. » En d’autres termes, l’article 97 crée un processus en deux étapes : une recommandation du Conseil de sécurité suivie par une décision prise par l’Assemblée.