Lors du rassemblement au stade Papa Kitemuku, des bousculades ont éclaté à la fin du meeting de Félix Tshisekedi, causant la perte d’au moins six personnes le vendredi 1er décembre.

En réaction à cet incident, certains commentateurs l’ont interprété autrement, c’est le cas de cette rumeur publiée sur plusieurs plateformes :

“CONGOLAIS KEBA TSHILOMBO AZOLUKA SACRIFICE PONA POUVOIR. 6 MORTS NA MEETING YA TSHILOMBO NA MBANZANGUNGU” qui se traduit en français “attention cher congolais, Tshilombo cherche un sacrifice pour gagner le pouvoir, voilà 6 morts dans son meeting à Mbanza-Ngungu”

Lors du rassemblement au stade Papa Kitemuku, des bousculades ont éclaté à la fin du meeting de Félix Tshisekedi, causant la perte d’au moins six personnes le vendredi 1er décembre.

Selon l’administrateur de Mbanza-Ngungu, les victimes sont mortes par étouffement. Les faits se sont déroulés à la fin du meeting lorsque les portes du stade où s’est tenue l’activité du candidat Président de la République ont été ouvertes.

L’équipe de campagne, sur ordre de leur candidat Félix Tshisekedi, a vite suspendu sa campagne électorale pour une durée de trois jours en hommage aux victimes de la bousculade de Mbanza-Ngungu (Kongo-Central), selon l’annonce samedi 2 décembre de la porte-parole, Tina Salama. 

Il a également été demandé qu’une enquête soit diligentée par des services compétents en vue de faire la lumière de ces incidents malheureux, assure le communiqué de presse Nº9/TF20/23 de la direction de communication du candidat.

Liens entre rituels et élections

Contacté à ce sujet, un professeur en sociologie, a indiqué, sous anonymat que la période électorale, en Afrique subsaharienne, a souvent été accompagnée des rumeurs accusant ouvertement certains politiciens d’être responsables de tueries parfois qualifiés de sacrifice humain, accidents et autres cas similaires comme condition rituelle afin de se faire élire à tout prix.

D’autres pensent que c’est une situation qui arrive quand on se retrouve au mauvais moment au mauvais endroit, et cela existe depuis de nombreuses années.

 Cependant, associer tout événement malheureux aux fins électorales ne repose sur aucune preuve factuelle.

 D’où, poursuit-il, un appel à la prudence en ces moments qui sont souvent animés de tensions, de difficultés de gestion des foules, de mouvements de voyages intenses, des embouteillages et bouchons dans les routes, des revendications de victoire, etc.

Ainsi, il conviendrait que toutes les parties attendent le résultat des enquêtes pour chaque incident qui peut survenir.

Quid de la loi congolaise sur le sujet ?

Selon le droit congolais, la diffamation est le fait d’imputer à quelqu’un des faits précis, vrais ou faux, à même de porter atteinte à l’honorabilité de quelqu’un. Cette infraction est punie des peines de prison ferme. Cette catégorie d’infraction sont réprimées par les articles 74, 75 et 77 du code pénal congolais.

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