[et_pb_section fb_built=”1″ _builder_version=”3.18.8″ custom_padding=”0|0px|0|0px|false|false”][et_pb_row custom_padding=”0|0px|27px|0px|false|false” _builder_version=”3.18.8″][et_pb_column type=”4_4″ _builder_version=”3.18.8″ parallax=”off” parallax_method=”on”][et_pb_text _builder_version=”3.18.8″ text_font=”Adamina||||||||” text_font_size=”20px” text_line_height=”1.8em”]

Des informations en rapport avec des militaires de la garde du président Felix Tshisekedi, en cagoules, présentés comme membres d’une unité de la garde présidentielle ayant reçu une formation aux Etats-Unis, des équipements ou en renfort en troupes dans le cadre d’un soutien des Etats-Unis d’Amérique aux nouvelles institutions de la RDC sont fausses indiquent des sources du gouvernement Congolais, de l’ambassade américaine et des recherches faites par CONGO CHECK.

Après la dernière visite en octobre du président Congolais Felix Tshisekedi dans la région de Beni, en proie aux tueries de civils (plus de 200 morts en un mois selon les organisations de la société civile et des ONG des droits humains), plusieurs proches du chef de l’Etat congolais avaient indiqué que des troupes avec l’appui des Etats-Unis d’Amérique avaient rejoint la garde présidentielle.

« Ceux qui pensent que fatshi13 [pseudonyme du compte Twitter du président Congolais] est une marionnette, se trompent. Ceux que vous voyez sont d’une unité spéciale qui apparait ces derniers jours. Ceux qui habitent le sol Américains comprennent de quoi je parle » indiquait sur son compte Twitter Fabrice Afata, se présentant comme militant proche du parti présidentiel.

CONGO CHECK est entré en contact avec Zachée Mathina, un des journalistes présents à Beni lors de l’arrivée du président Felix Tshisekedi en octobre dernier, en vue d’authentifier les photos qui circulaient sur la toile. Le journaliste, aujourd’hui membre de la cellule de communication du gouverneur de la province du Nord-Kivu, dans l’est de la RDC, a envoyé d’autres images de la même scène à la rédaction de CONGO CHECK pour confirmer que les photos qui circulent viennent exactement du même évènement.

[/et_pb_text][et_pb_slider _builder_version=”3.18.8″ auto=”on”][et_pb_slide _builder_version=”3.18.8″ background_image=”http://www.congocheck.net/wp-content/uploads/2019/12/Fatshi-Beni.jpeg”]

 

 

 

 

 

[/et_pb_slide][et_pb_slide _builder_version=”3.18.8″ background_image=”http://www.congocheck.net/wp-content/uploads/2019/12/WhatsApp-Image-2019-11-14-at-11.50.47.jpeg”]

 

 

 

 

 

[/et_pb_slide][et_pb_slide _builder_version=”3.18.8″ background_image=”http://www.congocheck.net/wp-content/uploads/2019/12/Fatshi-Beni1-1.jpeg”]

 

 

 

 

 

[/et_pb_slide][/et_pb_slider][/et_pb_column][/et_pb_row][et_pb_row _builder_version=”3.18.8″][et_pb_column type=”4_4″ _builder_version=”3.18.8″ parallax=”off” parallax_method=”on”][et_pb_text _builder_version=”3.18.8″ text_font=”Adamina||||||||” text_font_size=”20px” text_line_height=”1.8em”]

Joint au téléphone, Jolino Makelele, ministre de medias et de la communication nie toute aide des Etats-Unis aux troupes assurant la sécurité des institutions de la République Démocratique du Congo. « Lorsque l’on parle de soutien, cela veut dire, apporter une aide afin que cette dernière soit déterminante pour l’accomplissement d’un acte donné. Ceci n’est pas le cas. Les militaires qui assurent la garde du chef de l’Etat peuvent être formés où que la RDC le souhaite. Cela peut être en France, aux Etats-Unis, dans un pays Africain ou en Israël comme cela s’est toujours fait dans le passé. Cela ne veut pas dire que les militaires formés dans ce pays sont à la solde des pays dans lesquels ils ont été formé, au contraire, ils doivent obéir aux autorités congolaises ».

Répondant aux internautes qui ont indiqué que les Etats-Unis auraient apporté un soutien matériel (équipements militaires et munitions) à ces troupes de la garde présidentielle de la RDC, Jolino Makelele précise cela relève d’un système de commerce normal par lequel la RDC se dote d’équipements selon les besoins des institutions.

« Les équipements, les armes,… ne sont pas fabriqués par la RDC. Nous pouvons les acquérir d’un pays américain, africain, européen ou tout autre. Cela ne signifie pas que le fait d’avoir acquis en contrepartie de moyens financiers des impôts payés par les citoyens congolais nous rend dépendant de ces pays. C’est un acte de commerce tout a fait normal pour lequel on paie le prix et ces appareils et équipements, nous appartiennent ».

« Il n’y a pas de troupes étrangères et en particulier américaine, dans les unités qui assurent la protection de nos dirigeants. Il est clair que lorsque les militaires et les policiers assurent des opérations délicates, il est recommandé que ces derniers ne soient pas reconnus et ils peuvent porter des cagoules. Cela est normale dans le cadre des opérations délicates » rétorque le ministre congolais aux internautes ayant indiqué que des « éléments des marines des forces spéciales américaines étaient insérées dans la garde rapproché de Felix Tshisekedi lors de sa récente visite a Beni, une région considérée comme sous haute menace terroriste par les services secrets américains ».

Dans une réponse aux questions de CONGO CHECK sur des soutiens américains (troupes ou équipements) à la garde rapprochée du président Congolais Félix Tshisekedi ou l’existence de tout genre de soutien à la garde républicaine, l’ambassade américaine en RDC a envoyé cette réponse : « Veuillez noter, sans nommément citer une source particulière au sein de l’ambassade, qu’AFRICOM ne fournit pas d’assistance à la Garde Républicaine ».

[/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section]

Previous articleAucun essai clinique des vaccins russes ou japonais contre Ebola n’est en cours ou projeté en RDC
Next articleNon, 10 000 familles ne seront pas délocalisées du site de cobalt de Kasulo au Lualaba
Fiston MAHAMBA
K. MAHAMBA WA BIONDI, connu sous le nom de plume "Fiston Mahamba Larousse" est diplômé en sciences de l'environnement et développement durable à l'Institut Supérieur de Développement Rural à Beni. Journaliste basé dans la partie Orientale de la République Démocratique depuis 2012, il s'est forgé dans l'exercice de ce métier après plusieurs formations de journalisme au Deutsche Welle Akademie, le centre de développement médias de la radiodiffusion publique Allemande. En 2018, il s'inscrit à l'École Supérieure de Journalisme de Lille pour parfaire une licence en journalisme multimédia. Ancien officier de communication au sein des Nations Unies, il poursuit un Master2 en Techniques des Métiers de l'Information à l'Université Nazi Boni (Burkina Faso) /Université Lumière Lyon (France). Son livre "Ebola: Fixers, ces boucliers non immunisés" est en cours d'édition. Journaliste et chercheur spécialisé sur la région orientale de la République Démocratique du Congo et les Grands-Lacs africains, ses études se focalisent sur les ressources naturelles, la santé, les conflits... Ses domaines de travail journalistique sont orientés vers l'environnement, le développement, l'emploi, les nouvelles technologies, l'agriculture, la politique, la culture,... qu'il couvre en écriture et images.

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here