L’aloco, comme il est appelé en Cote d’Ivoire, c’est de la banane plantain frite dans de l’huile d’arachide ou de l’huile rouge. La recette est super simple et vous pouvez servir votre aloco comme accompagnement soit avec du poisson braisé, poisson frit, poulet braisé, attiéké ou tout ce que vous voudriez.
À ce sujet, le site geo.fr a écrit :
Un plat qui change de nom en traversant les frontières
La recette est simple puisqu’il s’agit de morceaux de banane plantain frits dans de l’huile de palme rouge ou d’arachide. Mais les choses les plus simples sont parfois les meilleures. En langue baoulé, que parle l’ethnie la plus nombreuse du pays (23 % de la population), alloco signifie «mûr, sucré». Le plat change de nom en traversant les frontières. Chez le voisin ghanéen, il devient kelewele, amadan au Togo, ou encore dodo au Bénin. Mais nulle part sur le continent, l’alloco n’est célébré comme en Côte d’Ivoire. Car outre ses vertus gustatives et nourrissantes, les Ivoiriens apprécient ses qualités conviviales.
En Côte d’Ivoire, «l’alloco, c’est le bonheur»
Plus qu’un plat, l’alloco est un rendez-vous, une invitation à l’amitié. Comme le scandent les affiches annonçant le grand banquet du 8 juin : «L’alloco, c’est le bonheur.» On le déguste dans les «maquis», ces restaurants improvisés dans les arrière-cours ou à l’ombre d’un arbre sur un terrain en friche. On y sert, pour une somme modique, une cuisine familiale et roborative : poisson grillé, poulet rôti ou oeufs à la coque, avec des frites de plantain saupoudrées de sel ou de gingembre. A Cocody, un quartier au nord d’Abidjan, le vaste espace où les vendeurs ambulants (principalement des femmes) se réunissaient est devenu l’Allocodrome : l’endroit où la jeunesse a pris l’habitude de se retrouver pour se régaler et écouter de la musique. On y mange, on y fait la fête, on dépense peu d’argent. Les problèmes d’hygiène sont récurrents, la bonne humeur est omniprésente. S’y retrouvent coude à coude Ivoiriens, expatriés et voyageurs.
Reste un mystère : comment un aliment aussi fade que la banane plantain, quand elle est crue, a-t-il réussi à ce point ? La réponse est peut-être à chercher du côté de la sauce rouge et piquante qui l’accompagne. Chaque cuisinière a sa recette. Secrète, forcément.
La recette de l’alloco : des plantains, de l’huile et du sel…
L’alloco n’est réussi que s’il est moelleux, ni trop sec ni trop gras. Pour atteindre ce résultat, il faut choisir les bananes plantains au bon point de maturité : bien jaunes, avec des taches brunes.
La cuisson
Une fois épluchées et coupées en rondelles ou en tranches, les frire dans une huile de palme, d’arachide ou même de coco bien chaude, pendant 5 à 6 min, jusqu’à ce qu’elles atteignent une belle couleur dorée puis réserver dans du papier absorbant. Saler en fin de cuisson.
La dégustation
A savourer nature, avec un poisson frit ou une viande grillée. Les Ivoiriens aiment aussi l’accompagner d’une sauce piquante, à base de purée de piments, de concentré de tomate, d’épices, d’ail et d’oignon.
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