Les théories du complot, savez-vous ce que c’est ? Souvent, ce sont des personnes qui questionnent les faits établis, et promettent de remettre la vraie vérité à la place. L’une d’elle, c’est sur le continent africain et sa représentation sur des cartes. Un internaute vient de créer, à nouveau, le buzz en affirmant que le nord du l’Afrique était en effet le sud et que le sud était le nord. Pour soutenir sa théorie, il dit : comment expliquer que l’eau quitte le sud vers le Nord ? nLe Nil a ses débuts en Afrique centrale, comment l’eau peut-elle monter vers le nord ? Il donne aussi l’exemple du fleuve Congo, qui se déverse dans l’océan Atlantique, pour lui c’est plutôt le contraire, c’est l’Atlantique qui continue en République démocratique du Congo et devient le fleuve du même nom. Cette théorie n’est pas nouvelle sur Internet. Et elle reste fausse.
“Quelle est la position géographique de l’Afrique sur la carte du monde ? J’imagine à quel point cette publication va vous libérer d’un grand mensonge jusqu’à présent raconté dans les écoles de la vision occidentale.“, commence l’Internaute qui se nomme MuntuWa Zamani, l’ancien, en français.
Il poursuit :
“Nos ancêtres, étant ceux qui ont civilisé le monde, qui ont expérimenté la science avant les autres peuples, nous ne doutons un seul instant qu’ils soient morts sans comprendre le positionnement géographique de la Terre où ils vivaient.Contrairement à la vision occidentale actuelle, version qui place l’Europe au nord, et Afrique en bas, nos ancêtres voyaient à l’inverse, ce qui est scientifiquement logique pour différentes raisons que voici :1 L’EAU NE MONTE PAS… L’eau coule.
Malheureusement dans la vision occidentale, ce principe naturel est occulté. On voit le ridicule, un fleuve Nil qui monte le Soudan et l’Égypte pour se jeter dans la Méditerranée… Ce qui est absurde. Qui pompe ces eaux ? Mais l’afrique à l’envers, on voit bien que l’eau du Nil coule depuis la source (en RDC) et va se jeter dans la mer. (En Egypte)2 Le Fleuve Congo, dans le positionnement géographique imposé par l’Europe, on voit le fleuve Congo qui tire sa source au Katanga, il pompe l’eau, il le fait monter au Maniema, #Kisangani, #Équateur et #KINSHASA pour aller se jetter dans l’Atlantiqu. Très drôle. Mais en renversant la carte du Congo, vous verrez logiquement que les eaux du fleuve coulent depuis le Katanga et vont se jetter à l’embouchure. 
Tenant compte des chutes ; la chute Wagenia par exemple, ou le Victoria, comment expliquer que les eaux montent une chute ? Mais c’est facile de voir que les eaux coulent sur une chute. Les eaux tombent du haut vers le bas“
Il conclue à la fin que le nord est en effet le sud, et vice-versa.
“Afrique du Sud. C’est en faite l’Afrique du Nord dans la vision ancestrale africaine. C’est pas un hasard qu’on y trouve un peuple appelé les #Zulu‘s. (qui signifie le peuple du Ciel ou d’en haut) D’ailleurs, dans plusieurs langues bantous approximativement Zulu signifie #Ciel ou #En_Haut. En swahili par exemple pour désigner le ciel (les hauts) on dit : Yulu… En Kinyarwanda on dit : zuru,… Etc. Si les Zulus sont le peuple du Ciel, c’est drôle que le Ciel soit actuellement en bas.“
Des explications scientifiques sur l’hydrographie africaine
Sur internet on peut trouver de tout. Des théories du complot comme celle-ci, mais aussi des explications scientifiques et simples pour contredire tout ceci.
Nous avons passé plusieurs heures à lire différents ouvrages et des sites sérieux, pour trouver les explications les plus simples à comprendre. Nous vous mettrons nos sources en bas de cet article. En résumé, voici ce qu’il faut savoir :
Parlons du Nil :
Le Nil coule du sud au nord à travers l’Afrique orientale. Il commence dans les rivières qui se jettent dans le lac Victoria (situé dans l’Ouganda, la Tanzanie et le Kenya modernes) et se jette dans la mer Méditerranée sur plus de 6700 kilomètres au nord, ce qui en fait l’un des plus longs fleuves du monde. Le Nil était essentiel au développement de l’Égypte ancienne. Outre l’Égypte, le Nil traverse ou longe la frontière de 10 autres pays africains, à savoir le Burundi, la Tanzanie, le Rwanda, la République démocratique du Congo, le Kenya, l’Ouganda, le Soudan, l’Éthiopie et le Soudan du Sud. Ses trois principaux affluents sont le Nil Blanc, le Nil Bleu et l’Atbara. Vous pouvez lire plus ici https://article19.ma/accueil/archives/121507#:~:text=Le%20Nil%20coule%20du%20sud,plus%20longs%20fleuves%20du%20monde.
“Le bassin du Nil comprend quatre parties bien distinctes, correspondant aux quatre régions orographiques, arrosées par le grand fleuve africain. Ce sont : la région des Grands Lacs; la plaine du Nil moyen; le bassin du Nil Bleu; la vallée inférieure.”, peut-on lire sur https://www.cosmovisions.com/Afrique-Hydrographie.htm
“La région des Grands Lacs, située sur le haut plateau équatorial, est celle où se réunissent, dans de vastes réservoirs, les eaux fournies par les pluies estivales. Là se forme le Nil Blanc, le Bahr-el-Abiad, la rivière principale du bassin, celle qui impose son nom aux autres et qui marque la direction principale des eaux. On fait généralement commencer le Nil à sa sortie du lac Victoria; on peut toutefois, comme l’avait déjà proposé Stanley, étendre ce nom au principal des 200 tributaires du lac. Il a sa source la plus éloignée à cinq degrés au Sud de l’équateur, au Burundi. Celle-ci alimente un ruisseau nommé le Ruvyironza, qui est un affluent du Ruvubu, lui-même affluent de la Kagera, rivière importante, qui aboutit dans le lac Victoria. Le lac recueille les eaux de la haute région équatoriale, du mont Roubého au Kénya et au mont Oufoumbiro.“
D’où vient sa vitesse ?
“Entre le lac Victoria et Djouba au Soudan du Sud, sur 900 kilomètres, il passe de 1 135 mètres d’altitude à 455 mètres. Il lui reste donc moins de 500 mètres de dénivelé pour parcourir les 5 100 kilomètres qui le séparent encore de Rosette et charrier les 30 kilomètres cubes d’eau apportés chaque année par le Nil Albert aux portes du Soudan, à Nimule. Le Nil ne dispose ensuite que d’une pente de 67 mètres pour parcourir les 1 050 kilomètres qui le séparent de Malakal et d’à peine 90 mètres durant les 950 kilomètres suivants jusqu’à Khartoum.“, peut-on lire dans l’encyclopédie Universalis : https://www.universalis.fr/encyclopedie/nil/
