Appelé aussi cancer colorectal, il reste longtemps discret mais entraîne progressivement des symptômes digestifs et abdominaux s’il reste non diagnostiqué. Comme pour tous les cancers, un diagnostic précoce est gage d’un meilleur pronostic.
Dans notre partenariat avec Facebook, des articles ayant suscité des suspicions sont scrutés pour dire s’ils sont vrais ou faux. Maxiscience a écrit un article affirmant que ce cancer est un tueur silencieux. Cela est avéré scientifiquement.
Voici, en résumé, ce que nos recherches ont apporté comme lumière.
Le cancer colorectal reste longtemps asymptomatique. Ainsi, lorsque les symptômes apparaissent, ils sont souvent le signe d’une maladie déjà évoluée.
En lisant le site de recherche sur le cancer, voici ce qui est écrit dessus :
Plus le diagnostic tarde à être posé et plus ces symptômes sont nombreux et fréquents :
- des douleurs abdominales liées à la contraction de l’intestin, évoluant par crises de deux ou trois jours et accompagnées parfois de bruits abdominaux ;
- des troubles du transit intestinal (constipation brutale ou diarrhée prolongée, voire alternance des deux) ;
- la présence de sang dans les selles passant le plus souvent inaperçue ou étant reliée à tort à la présence d’hémorroïdes ;
- une anémie (taux d’hémoglobine dans le sang inférieur à la normale) ;
- un amaigrissement inexpliqué, une altération de l’état de santé général et/ ou une légère fièvre persistante ;
- pour le cancer du rectum, des saignements du rectum ou rectorragies ;
- à un stade plus avancé, des complications peuvent survenir comme l’occlusion intestinale ou la perforation tumorale ; elles demandent une prise en charge en urgence.
Les examens de diagnostic
En premier lieu, un examen clinique et un interrogatoire permettent d’évaluer l’état général du patient et de rechercher les facteurs de risque et les antécédents personnels ou familiaux du patient.
Le toucher rectal
Le toucher rectal permet de diagnostiquer un cancer du rectum s’il est situé à moins de 8 cm de l’anus. Il permet en particulier d’évaluer la taille d’une tumeur rectale et sa distance par rapport au sphincter. Pour cela, le médecin introduit un doigt ganté dans l’anus du patient afin de palper la paroi du rectum.
La coloscopie
La coloscopie est un examen qui est prescrit dans le cadre d’un dépistage individuel chez les personnes présentant des facteurs de risque ou des symptômes évocateurs, ou encore chez les sujets dont le test immunologique de dépistage s’est avéré positif.
La coloscopie, dont l’objectif est de visualiser la muqueuse de la paroi intestinale, peut être mise en œuvre selon deux protocoles : un premier, réalisé sous brève anesthésie générale, consiste à introduire dans le côlon, par les voies naturelles, un tube souple muni d’une caméra vidéo et d’une pince permettant d’effectuer des prélèvements.