La page Facebook dénommée «Talibé » a ses propres façons pour inciter les utilisateurs du réseau social Facebook à réagir et a commenter à toutes ses publications. Pour cela, elle fait recours à l’engagement bait. Et le succès est fulgurant vu le nombre des commentaires et des réactions. Malheureusement, cette pratique est prohibée et sanctionnée par Facebook. Dans cet article, nous avons sélectionné toutes ses annonces liées à l’engagement bait ou incitation aux réactions.
Toute une série d’engagements baits ou incitation aux réactions publiée par la page «Talibé »
« En français, rien se termine par N »
« En français rien se termine par E »
« Aucun téléphone ne pourra écrire ce mot avec deux TT majuscule et un o minuscule »
Engagement bait ou incitation aux réactions !
En réalité toutes ces publications constituent ce qu’on appelle « Engagement bait ou incitation aux réactions ». Et aujourd’hui, la publication de ce genre de contenu sur le réseau social Facebook est passible d’une sanction. L’engagement bait consiste à demander aux internautes d’effectuer une action d’engagement sur les publications d’une page pour X ou Y raisons afin de booster artificiellement le reach organique de la publication.
Ces pratiques pénalisées par Facebook :
En effet, Il existe au moins 5 types d’engagements baits sanctionnés et prohibés par Facebook. Il s’agit de :
- Incitation au vote : demander aux internautes de voter en ajoutant une réaction telle que « votez pour votre film préféré »
- Incitation à la réaction : publier du contenu tel que « mettez un J’aime si vous êtes fans de sport »
- Incitation à l’identification : demander aux utilisateurs de taguer la personne de leur choix comme « tag un ami avec qui tu veux faire ça »
- Incitation au partage : ajouter des messages tels que « partagez ce post pour remporter un voyage »
- Incitation au commentaire : directement inciter les internautes à commenter comme « commenter oui ou non selon vos goûts »
Un simple jeu de mots en français
En effet, toutes ces publications annoncées sur la page Facebook « Talibé » sont un exemple parfait d’engagements baits. En écrivant cette phrase « en français rien ne se termine par n », elle fait recours à une petite manie relative à un petit jeu de mots et qui pousserait plusieurs internautes, n’ayant pas bien saisi cette phrase à réagir en citant des mots français se terminant par la lettre « n ». Et c’est par ici qu’on peut bel et bien qualifier ces publications d’engagements baits, en ce sens qu’elles incitent les internautes à réagir pour prouver que le diffuseur a tort.
Quel le risque pour les diffuseurs ?
Les annonceurs, marques et éditeurs qui utilisent cette stratégie d’incitation à l’interaction doivent s’attendre à ce que la portée de leurs publications diminue. Facebook invite les administrateurs de page à « se concentrer sur la publication d’histoires pertinentes et significatives qui n’utilisent pas de tactiques d’incitation à réaction.