« Ce lundi 27 février l’avenir de la santé et de l’humanité se joue à Genève. C’est là-bas que les négociations sur le plan pandémie de l’OMS débutent et risquent d’aboutir à une catastrophe sans précédent », écrivent plusieurs publications sur Facebook qui annoncent des « vaccins obligatoires, masque, confinement, QR-code… plus aucune liberté, surveillance généralisée, impunité totale des laboratoires qui s’enrichiront de manière exponentielle et le plus grave, dégradation de la santé et transformation de la race humaine en organisme génétiquement modifiée qui deviendrait stérile, avec une espérance de vie déterminée par des élites, plus aucun droit de se soigner naturellement, plus aucun droit à la religion en dehors de celle qui sera imposée et pour les résistants, la discrimination et une probable élimination par des lois écrites par les lobbies ». Après vérifications, ces affirmations se sont révélées infondées.
En effet, les équipes de Congo Check ont dans un premier temps vérifié l’existence d’une rencontre à Genève. Une réunion de l’OMS s’est bien tenue du 27 au 3 mars à Genève. Il s’agissait de la « Quatrième réunion de l’organe intergouvernemental de négociation (INB) chargé de rédiger et de négocier une convention, un accord ou un autre instrument international de l’OMS sur la prévention, la préparation et la riposte face aux pandémies ».
Les équipes de Congo, en approfondissant les recherches autour de cet organe, ont découvert qu’il ne s’agissait pas d’imposer de nouvelles mesures restrictives. « À la lumière de l’impact de la pandémie de COVID-19, les 194 États membres de l’OMS ont établi un processus pour rédiger et négocier une nouvelle convention, un nouvel accord ou un autre instrument international sur la préparation et la réaction en cas de pandémie. Cela a été motivé par la nécessité de veiller à ce que les communautés, les gouvernements et tous les secteurs de la société – au sein des pays et dans le monde – soient mieux préparés et protégés, afin de prévenir et de répondre aux futures pandémies. La grande perte de vies humaines, la perturbation des ménages et des sociétés dans leur ensemble, et l’impact sur le développement sont parmi les facteurs cités par les gouvernements pour soutenir la nécessité d’une action durable pour empêcher la répétition de telles crises », a-t-on lu sur le site de l’INB/OMS. Toutefois, l’OMS insiste sur le respect de « toutes les mesures respectueuses de la souveraineté » des Etats.
Dans son programme « A vrai dire », TV5 Monde avait également démenti cette tendance. « En réalité, c’est impossible. L’OMS est l’émanation des états-membres. L’organisation est à leur service et pas l’inverse. L’OMS, organe clé de la lutte contre la Covid-19 a bien pris une autre dimension pendant la pandémie mais pas au point d’être désormais une sorte d’organe tout puissant, incontrôlable et capable d’imposer sa loi aux états qui le financent », a conclu la télé francophone.
Aussi, contrairement à ce que prétend les publications partagées sur les réseaux sociaux, c’est depuis avril 2022 que la Suisse a levé ses restrictions sanitaires. « Les dernières mesures de l’ordonnance COVID-19 situation particulière seront levées vendredi 1er avril 2022, avec la suppression de l’isolement pour les personnes infectées et l’abandon du port du masque dans les transports publics et les établissements de santé. Avec ce retour à la situation normale, les cantons assument à nouveau la responsabilité principale des mesures de protection de la population. Une phase de transition exigeant une vigilance et une réactivité accrues s’impose jusqu’au printemps 2023 », a précisé le Conseil fédéral dans un communiqué.
Selon les autorités fédérales, la situation épidémiologique continue d’évoluer de manière positive en Suisse, et « grâce à l’immunité élevée de la population, une surcharge du système de santé est improbable, et ce malgré une circulation toujours importante du virus ».
Sur les réseaux sociaux, ces publications renforcent la thèse complotiste d’une certaine opinion qui présente la Covid-19 comme une invention humaine et contribue au scepticisme autour de la vaccination et des autres stratégies de riposte.
Bonjour,
Je ne comprends pas pourquoi vous avez indiqué que cette publication contenait des “informations partiellement fausses”…
Une video de NTD résume bien le problème (7 premieres minutes !) …Il s agit de ce que prepare l’OMS pour la 76 eme assemblee annuelle qui se tiendra en mai 2023…La decision n est pas encore validée mais elle est bien dans les projets de textes qui seront examinés (notamment articles 29 à 21 du projet de constitution de l’OMS qui, si elle est adoptee permettra à l’OMS de prendre des mesures juridiquement contraignantes pour la gestion et même la “suspiscion” de pandemies qui s appliqueront aux etats et à leurs citoyens !). Je pense que vous pouvez aisément consulter ces documents ! Sans compter la reference inscrite sur le site du conseil européen citee dans la video de NTD.
Par conséquent une pétition evoquant ces risques ne paraissait pas mensongère ! Enfin vous mettez le titre “Non l’OMS ne va pas rendre obligatoire le vaccin anti-covid”…alors que ce type de vaccins et bien d autres mesures sanitaires pourront être prises par l OMS si cette constitution est adoptée !
Je souhaiterais donc une réponse argumentée qui précise votre position.
Merci de bien vouloir me répondre. Cordialement.
PJ : video NTD (7 premières minutes très claires…références auprès du Conseil de l Europe et de l OMS …que vous avez certainement !) :
https://fb.watch/jf7eR3owm7/
Bonjour cher Richard, on vous espère en superforme et voici quelques réponses à vos préoccupations:
1. La dernière révision du RSI date de 2005 et non 2021
2. L’OMS n’a proposé le traité.
Les États Membres de l’Organisation mondiale de la Santé sont convenus d’un processus mondial visant à élaborer et à négocier une convention, un accord ou un autre instrument international, en vertu de la Constitution de l’Organisation mondiale de la Santé, afin de renforcer la prévention, la préparation et la riposte face aux pandémies.
3. Le traité ne va pas s’appliquer sans intervention des États parties. L’article 4 du traité insiste sur la souveraineté des États
Conformément à la Charte des Nations Unies et aux principes du droit international, les États ont le droit souverain de définir et de gérer la façon dont ils abordent la santé publique, notamment la prévention, la préparation, la riposte et le relèvement des systèmes de santé face
aux pandémies, conformément à leurs politiques et à leur législation, à condition que les activités exercées dans les limites de leur juridiction ou sous leur contrôle ne nuisent pas à leurs populations ni aux autres pays. La souveraineté couvre également les droits exercés par les États sur leurs ressources biologiques.
4. L’OMS ne gérera pas les allocations santé des États. (Voir article 19 points c et d)
Les Parties reconnaissent le rôle important que jouent les ressources financières pour atteindre l’objectif du CA+ de l’OMS et la responsabilité financière fondamentale des pouvoirs publics nationaux dans la protection et la promotion de la santé de leurs populations. À cet égard, chaque Partie :s’engage à accorder la priorité au financement national et à l’augmenter ou à le maintenir, y compris par une collaboration accrue entre les secteurs de la santé, des finances et du privé, selon le cas, en allouant dans ses budgets annuels au moins 5 % de ses dépenses de santé courantes à la prévention, à la préparation, à la riposte et au relèvement des systèmes de santé face aux pandémies, notamment pour améliorer et maintenir les capacités pertinentes et œuvrer à la réalisation de la couverture sanitaire universelle; et s’engage à allouer, en fonction de ses capacités, XX % de son produit intérieur brut à la coopération et à l’assistance internationales en matière de prévention, de préparation, de riposte et de relèvement des systèmes de santé face aux pandémies, en particulier pour les pays en développement, y compris par l’intermédiaire des organisations internationales et des dispositifs existants et nouveaux.
– En second lieu, votre source est peu crédible. Le même présentateur a déjà rapporté sans preuve la mise en place d’un implant anti COVID aux USA: https://www.facebook.com/centinio.fr/videos/1162626444161580/
Merci et au plaisir de vous lire très bientôt!
Bonjour ,
Mes informations etaient conditionnelles avec “ce qui est dans les cartons” et déjà transmis aux participants à la réunion de l OMS qui aura lieu cet été ! Les dossiers transmis permettent de savoir ce qui va être proposé au vote cet été…Evidemment ce n est pas voté mais c est une alerte préventive de ce qui sera présenté au vote (ce ne sont pas des inventions ces projets sont déjà dans les dossiers !)…et des conséquences que celà risque d avoir si c est voté ! Ik serait donc interdit de parler de ce qui va être présenté au vote cet été et d indiquer les conséquences si ce vote est positif ??? Je ne comprends pas : sur Facebook on ne doit parler de ce qui se passe au temps “t” et pas de ce qui est déjà prévu et des conséquences si c est voté ??? Les journalistes procèdent pourtant souvent de cette manière dans les média main stream !!! Vraiment je n arrive pas à comprendre votre manière d évaluer juste ce qui existe et pas aussi ce qui est prévu ! Votre conception supprime le futur et la réflexion sur les conséquences éventuelles d un vote sur un document ???