Rumeur collectée: “La femme restera toujours femme, peu importe les efforts pour sa considération, elle finit par montrer ses faiblesses”
De tout temps, la femme a souvent été caricaturée comme un être fragile, incapable de rivaliser avec l’homme. Cependant, plusieurs observateurs témoignent d’une évolution fulgurante qui remet en cause ces stéréotypes. La femme congolaise se démarque par ses exploits dans tous les domaines, mettant en avant son potentiel et ses talents indéniables.
Quelques-unes des femmes congolaises, par leur impact et leur force, ont marqué l’histoire et continuent d’inspirer des générations entières en RDC, c’est le cas de:
Eve Bazaiba, celle qui est aujourd’hui vice-première ministre en charge de l’Environnement et développement durable ne pouvait soupçonner une telle trajectoire de sa vie il y a des décennies passées. Happée par la politique, à 23 ans, alors qu’elle revenait du marché, l’ex-secrétaire générale du Mouvement de libération du Congo (MLC) y est restée jusqu’à ce jour.
Au lendemain des élections de novembre 2011, elle fut élue députée nationale du territoire de Basoko. En 2012, elle a pris la présidence de la commission socioculturelle de l’Assemblée nationale. Et 33 ans après son entrée en politique, celle qui a longtemps tenu les rênes du MLC, en l’absence de son « chairman », évolue désormais pour la première fois au sein d’une majorité présidentielle et d’un gouvernement.
Anny Tengandide Modi est cette femme activiste membre du Réseau des femmes leaders africaines, initiative lancée par ONU Femmes, la Commission de l’Union africaine et la Mission permanente de l’Allemagne. Elle preside en particulier au plaidoyer pour la jeunesse au sein du Réseau et est également directrice exécutive de l’organisation Afia Mama (Santé des femmes) qui travaille dans les domaines de la santé de la procréation et de l’amélioration de l’accès à la justice pour les femmes, ainsi que sur les questions de développement du leadership, de l’autonomisation économique, de l’aide juridique et du développement social des jeunes femmes.
Julienne Lusenge est une militante et activiste congolaise connue pour son engagement envers les femmes victimes de violences notamment sexuelles en république démocratique du Congo notamment sexuelles dans le Nord-Kivu et sa dénonciation des viols comme arme de guerre. Elle est directrice exécutive du Fonds pour les Femmes Congolaises (FFC) et cofondatrice et présidente de l’ONG Solidarité féminine pour la paix et le développement intégral (SOFEPADI). Derrière elle, plusieurs prix et récompenses au niveau national et international.
Mamitsho Pontshi Lobo est co-pilote dans la compagnie aérienne Congo Airways. Elle est également Secrétaire Générale de l’Association des pilotes du Congo et activiste des Droits des femmes, tout en étant mentor de Afriyan-RDC, un réseau des jeunes qui sert à promouvoir et accroître la participation des jeunes au développement de l’Afrique en renforçant leur capacité de leadership et de plaidoyer, et en favorisant leur participation efficace dans l’élaboration et l’exécution.
Bestine Kazadi, Avocate, poète et conseillère spéciale du président de la RDC, elle est aussi Présidente de la l’asbl Bureau de réflexions et d’études congolaises (BREC), créée au début des années 2000 pour réfléchir sur la démocratisation du pays, puis de la Société civile féminine congolaise (SOCIFEC) qui milite pour le leadership et la participation des femmes congolaises dans les organes de décision et de pouvoir, elle est l’auteur de L’Hymne international des femmes pour la paix dont l’arrangement musical a été fait par l’organiste Rosin Ngandu. Bestine Kazadi a présenté son hymne « comme un cadeau de la République Démocratique du Congo au monde pour partager son idéal de la Paix, de l’Unité et de la Solidarité ».
En 2020, elle a pris la tête de l’AS Vita, grand club de Kinshasa, qui reste dans l’ombre des succès internationaux du TP Mazembe de Lubumbashi. Elle est la première femme a occuper la présidence du club depuis sa création en 1935.
Ces exemples ne sont que la pointe de l’iceberg, car il existe un nombre incalculable de femmes congolaises qui se sont démarquées dans divers domaines et ont laissé leur empreinte dans l’histoire. Ces femmes fortes et inspirantes sont la preuve vivante que la femme n’est pas un être faible, mais qu’elle possède un potentiel et des talents infinis.
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