Avez-vous déjà entendu parler de l’engagement bait ? Ou plus globalement du click bait ? Ce sont des techniques, sur internet, pour vous pousser à interagir avec un contenu ! Le premier, c’est sur les réseaux sociaux. On cherche de l’engagement. C’est à dire des réactions : partages, likes et commentaires. C’est ainsi qu’un internaute a lancé un défi selon lequel aucun prénom n’avait la lettre A au début et à la fin. Pourtant c’est faux, il y en a des dizaines !
Et ça a marché !
Publié le 4 avril, le post a récolté plus de 136 mille commentaires. Près de 10.000 likes et un millier de partages. Des internautes ont posté des dizaines de prénosms. Certains même ont dit que c’était nul ce genre de jeu. Parce que ça revient très souvent !
Incitation à l’interaction, sachez que cela est puni !
Il existe plusieurs types d’engagement bait, ou incitation à l’interaction. Voici certains qui sont punis d’ailleurs par Facebook :
*Incitation au vote : demander aux internautes de voter en ajoutant une réaction telle que « votez pour votre film préféré »
*Incitation à la réaction : publier du contenu tel que « mettez un J’aime si vous êtes fans de sport »
*Incitation à l’identification : demander aux utilisateurs de taguer la personne de leur choix comme « tag un ami avec qui tu veux faire ça »
*Incitation au partage : ajouter des messages tels que « partagez ce post pour remporter un voyage »
*Incitation au commentaire : directement inciter les internautes à commenter comme « commenter oui ou non selon vos goûts »
Pourquoi est-il important d’éviter l’engagement bait ?
Facebook rétrogradera les publications allant à l’encontre « de l’une de nos valeurs clés du fil d’actualité – l’authenticité ». Le réseau a déjà mis en place ce même principe de rétrogradation sur les titres et liens vers des sites web de qualité médiocre.
L’objectif est de réduire la diffusion de contenu spammé, sensationnel ou trompeur pour pousser davantage des contenus plus authentiques et significatifs.
Quel est le risque ?
Les annonceurs, marques et éditeurs qui utilisent cette stratégie d’incitation à l’interaction doivent s’attendre à ce que la portée de leurs publications diminue. Facebook invite les administrateurs de page à « se concentrer sur la publication d’histoires pertinentes et significatives qui n’utilisent pas de tactiques d’incitation à l’interaction. »
Bien que de nombreux annonceurs respectent cette règle, certains continuent d’inciter à l’interaction. L’algorithme Facebook est régulièrement mis à jour afin de démasquer plus facilement les pages qui utilisent cette stratégie.
Ne pas respecter cette règle Facebook peut avoir d’importantes conséquences sur la portée de vos publications et entrainer une hausse des coûts publicitaires de vos prochaines campagnes. (Source : https://www.onlyso.fr/lengagement-bait-kesako.html et Facebook)
Des prénoms avec “A” au début et à la fin ?
Aya, Arla, Aria, Alexandra, Alexia, Alexa, Ahava, Adriana, rien que pour ces quelques exemples. Vous pouvez allonger la liste en commentaire !
Prénoms avec W ?
Wivine, Wanny, Walter, Winnie, Wafa, Wilhermine, Whitney, Willy, Woters
Prénoms avec Z ?
Zelda, Zaya, Zéphyrin, Zéphyr, Zinedine, Zoé etc.
[…] Il s’agit donc clairement d’un engagement bait, tel qu’expliqué dans cet autre article de Congocheck. […]
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