Il circule depuis quelques jours sur le réseau social Facebook plusieurs annonces qui affirment que les six élèves de l’école saint Georges de Kinshasa impliqués dans une affaire sextape, ont été interdits de s’inscrire dans toutes les écoles au pays. Attention, il s’agit d’une fausse information. Congo Check voudrait préciser que Tony Mwaba, le ministre de l’EPST est revenu sur sa décision intitiale. Les élèves sont renvoyés uniquement du collège Saint Georges et ne seront pas admis dans les écoles catholiques uniquement.
« Alerte- Info : Après leur identification, les élèves cités dans une de sextape, sont exclus définitivement de l’école et interdits d’inscription dans toutes les écoles sur l’ensemble du pays », a publié Néo Africa sur sa page Facebook. Cette infox a généré 113 commenataires et a été partagée 18 fois.
🔴 ALERTE – INFO : Après leur identification, les élèves cités dans une de sextape, sont exclus définitivement de l’école et interdits d’inscription dans toutes les écoles sur l’ensemble du pays.
Publiée par Neo Africa sur Mardi 7 septembre 2021
Le ministre de l’EPST a fait un rétropedélage
Alors que l’affaire est devenue virale en suscitant sur les réseaux sociaux beaucoup de réactions désapprouvant la décision initiale du ministre Tony Mwaba, laquelle était d’exclure les six élèves cités dans la sextape de tout le système éducatif congolais. Le mercredi dernier, le ministre est revenu sur sa décision initiale jugée « injuste et radicale » par plusieurs. Le rétropedélage est tel que, les élèves renvoyés uniquement du collège Saint Georges et ne seront pas admis dans les écoles catholiques. Ils pourront ainsi s’inscrire dans les écoles protestantes ou islamiques. « Affaire sextape du collège St Georges : Tony Mwaba revient sur son instruction », a titré Actualité.cd.
Par rapport à cette affaire, Jeune Afrique a écrit :
« Le lendemain, côte à côte, les ministres de l’Enseignement et des Droits humains tentent de nuancer sans donner l’impression de rétropédaler. Le titulaire du maroquin de l’Éducation, Tony Mwaba, précise que les élèves fautifs sont exclus du réseau catholique, mais pas du système éducatif ».