Depuis la défaite des Léopards en match comptant pour les barrages du Mondial 2022 face au Maroc le 29 mars dernier, plusieurs pages annoncent tambour battant la démission du coach Hector Cuper. Pourtant, l’information est fausse à ce stade.
Le 31 mars, la page Bosolo na Politik a écrit : « RDC: Dix mois après sa nomination à la tête de l’équipe nationale de la #RDC, Hector Cúper a jeté l’éponge ». La publication a atteint 250 partages et plus de 3.800 réactions.
Les commentaires de cette publication sont allés dans le sens, pour la plupart, de se réjouir de cette prétendue démission. Seulement peu d’internautes ont cherché à vérifier l’authenticité de l’information.
Pourtant jusqu’au 4 avril, personne n’a été saisi de cette démission. Ni la Fédération, ni le ministère des Sports. Approché lundi matin, Patrice Rainier Mangenda, SGA de la Fédération congolaise l’a d’ailleurs formellement démenti. « Non, le coach n’a pas démissionné », nous a-t-il dit.
Journaliste sportif et consultant au ministre des Sports, Roddy Bosakwa a également dit ne pas être au courant de ce départ du technicien argentin.
Sur les pages Facebook de la FECOFA et du ministère des Sports, aucune annonce tendant à confirmer cette démission n’a été retrouvé. Nous avons également consulté les pages Facebook « Leopardsfoot » et « Léopard Leader Foot », les deux principaux médias spécialisés dans l’actualité du onze national. Là encore, pas de trace d’une démission de Cuper, si ce n’est une publication datée du 31 mars qui cite la presse argentine et selon laquelle Cuper aurait décidé de claquer la porte. Quatre jours après, il n’a toujours pas sa menace à exécution.
Arrivé à la tête des Léopards le 30 mai 2021, Hector Cuper est sous contrat jusqu’en 2023. Les objectifs lui assignés étaient de « qualifier la RDC à la phase finale de la Coupe du Monde Qatar 2022 et redorer l’image du pays à la Coupe d’Afrique des Nations ». Alors qu’il a échoué dans sa première mission, la seconde doit normalement commencer le mois prochain. Seulement, rien n’est sûr d’autant plus qu’il est pointé comme étant le responsable du naufrage de Casablanca.