C’est sur la page Facebook de Armand Babone que l’information a été publiée
« La dent de lumumba fut arrachée par ses propres frères, vendu aux belges Aujourd’hui rapatrier sous-caution »
Bien que pas trop commentée ni partagée, cette information risque de créer une confusion dans l’opinion, induire en erreur certains internautes et remettre en cause toutes l’histoire autour de la mort de Patrice Lumumba. D’où la nécessité de la détruire rapidement.
Sur ce, Congo Check s’est penché sur ce dossier pour apporter la lumière et remettre les faits dans leur contexte.
Pour y parvenir, Congo Check a introduit le mot clé ” dent de Lumumba ” dans le moteur de recherche Google, nulle part, il est écrit ce que l’auteur de la publication voulait faire passer pour tromper les internautes.
Plusieurs articles ont été écrits sur ce dossier et donne la version officielle autour de la mort de Lumumba et la dent en question.
C’est le cas de l’article publiée par afrique.tv5monde.com
« La dent, actuellement entre les mains de la justice, avait été saisie chez la fille du policier belge Gérard Soete qui avait contribué à faire disparaître le corps – jamais retrouvé – de l’ancien Premier ministre congolais.
Cette dernière l’avait montrée en 2016 à un journaliste flamand qui l’interviewait, ce qui avait poussé des proches de Lumumba à déposer une plainte pour “recel”. Le dossier a ensuite été joint à l’enquête principale pour “crime de guerre” ouverte en 2011 à Bruxelles. Jeudi, le parquet fédéral belge a annoncé que la dent allait être prochainement “restituée aux ayants-droit” de Patrice Lumumba…»
Et sur le site wikipédia on peut lire « la dent de Patrice Lumumba est le seul objet encore existant du corps de Patrice Lumumba. Cette dent est une des deux dents prélevées par un colon belge présent près de son corps et avant que celui-ci ne soit incinéré et dissout dans l’acide… »
Même dans cet article un peu plus détaillé publiée sur le site de france24 www.france24.com , nulle part il est mentionné que la dent de Lumumba a été arrachée par ses propres frères, vendue aux belges et aujourd’hui rapatriée sous caution comme le prétend l’auteur de la publication.