Plusieurs publications annoncent l’arrestation depuis le weekend dernier du député Néhémie Mwilanya et du ministre Azarias Ruberwa, tous deux cadres du Front commun du Congo. Il s’agit des Infox.
« Mwilanya et Ruberwa aux arrêts depuis 17h par les services de renseignement pour tentative de reversement de régime », a posté, le 28 novembre, la page Les Amis de Ranger Félix Tshisekedi Président De La Rdc. La publication accompagnée de la capture d’un tweet annonçant l’arrestation de ces deux cadres du FCC a généré 121 partages.
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Contacté, le ministre Azarias Ruberwa a exprimé son étonnement face à une information qu’il a qualifiée de fausse. «Je suis libre, ce sont de fausses nouvelles. Heureusement, je suis habitué qu’on propage des faussetés sur moi», a déclaré dimanche le ministre Ruberwa.
Au FCC, famille politique de deux prétendus arrêtés, on parle d’une «fausse alerte». Constant Mutamba, membre du comité stratégique du FCC a réagi face à cette infox en ces termes : « Ce sont des fakenews montées de toutes pièces par certaines officines politiques pour manipuler l’opinion. Ils n’ont jamais été interpellés, encore moins arrêtés. »
Du côté du gouvernement non plus, on n’est pas au courant de cette information. «Je n’ai appris l’arrestation d’aucun membre du gouvernement», a signifié Jolino Makelele, porte-parole du gouvernement congolais, au téléphone de Congo Check.
Les articles 107 alinéa 2 et 166 alinéa 2 de la constitution de la RDC stipule respectivement : «Aucun parlementaire ne peut, en cours de sessions, être poursuivi ou arrêté, sauf en cas de flagrant délit, qu’avec l’autorisation de l’Assemblée nationale ou du Sénat, selon le cas. » et « La décision de poursuites ainsi que la mise en accusation des membres du Gouvernement sont votées à la majorité absolue des membres composant l’Assemblée nationale suivant la procédure prévue par le règlement intérieur. »