De publications partagées plusieurs centaines de fois sur les réseaux sociaux affirment que Willy Bakonga, ministre de l’Enseignement Primaire Secondaire et technique (EPST) a décrétée une année planche (2019 – 2020) en République Démocratique du Congo de suite à la persistance de la maladie à coronavirus. C’est une fausse information.
« EDUCATION. L’année 2019_2020 est déjà perdue sur le plan scolaire et universitaire.Le ministre de l’enseignement Willy Bakonga a décrétée année 2019_2020 année Blanche. On s’attendait que le 25 mai toutes les activités vont reprendre mais malheur qu’il Ya eu un changement de programme provenant du chef de l’État Félix Tshisekedi, ça sera impossible de poursuivre avec l’année scolaire car nous avons presque 3 mois de retards, COURAGE À TOUT LES ÉTUDIANTS ET FINALISTES,PERDRE UNE ANNÉE SCOLAIRE NE PAS LA FIN DU MONDE », écrit l’une de ces publications avec plus de 406 commentaires et 771 partages et dont le texte a été retrouvé dans plusieurs groupes Facebook et Whatsapp .
Congo Check a contacté Carine Kabututu, la chargée de communication au cabinet du ministère de l’éducation primaire secondaire et technique dans le cadre de la verification de ces publications de la question, dément ces allégations et confirme une réouverture proche des écoles.
« C’est du fake news. Nous sommes plutôt en train de préparer la réouverture des écoles etnon pas d’année blanche. Et le président de la république va donner le go officiellement quand aura déjà déterminé les préalables avant la réouverture. Donc pas d’année blanche.», a expliqué Carine à Congo Check au cours d’une conversation téléphonique.
Congo Check s’est également renseigné auprès de certains responsables d’établissements scolaires et tous disent n’être au courant d’aucune mesure annonçant une année blanche. Début avril, d’autres publications sur les réseaux sociaux annonçaient une année blanche au sein des institutions supérieures et universitaires. Les enquêtes menées par Congo Check au prés des autorités en charge du domaine ont révélé qu’il s’agissait des fausses informations.